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TRAITEMENT DE LA DIPHTÉRIE 117
venir la contagion de l'entourage, et l'auto-contagion du
malade; puisqu'il est très probable, en raison du siège
de la localisation pseudo-membraneuse, que le diphté­
rique qui souffle la contagion, l'aspire de même et
augmente l'intensité de sa maladie, par cette nouvelle
absorption de chaque instant. Ce serait, avons-nous dit,
un nouveau genre d'infection secondaire, pouvant expli­
quer un certain nombre de faits cliniques, où l'état géné­
ral se révèle tardivement et violemment infectieux à la
suite d'une bénignité trompeuse des débuts. Quelle est
la valeur de l'idée et du moyen? Nous avons trop précisé
tout à l'heure, la difficulté des expérimentations théra­
peutiques en diphtérie, le nombre et la variété de cas
qui doivent être soumis à un procédé avant de prouver
son efficacité, pour être autorisé à conclure; quelles
que soient les probabilités que le raisonnement et
des expériences favorables mettent déjà à notre,
appoint.
Le mercure a été employé comme antiseptique à l'in­
térieur et à l'extérieur sous forme de pommades, « ces
deux modes d'emploi l'ont démontré doublement nui­
sible » (Sanné).
Le brome, sous forme d'eau bromée (Ozanam).
Le soufre,sous forme de fleur de soufre.de sulfure de
potasse, à la dose de 3 centigrammes à un gramme chez
l'adulte (Rilliet et Barlhez).
L'acide salycilique et le salycilale de soude (G. Sée,
Bergeron, Weher).
Le benzoate de soude (Letzerich).