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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 241
absolu. J'ai peine à admettre que les séries dont il est
question ici soient simplement dues au hasard et que le
hasard poursuive pendant desannées de pareils éléments
d'illusion. Non, l'avenir est à l'antisepsie, et les traite­
ments antiseptiques bien institués feront désormais les
séries heureuses (Dr Paterne). »
Nous allons maintenant laisser parler quelques faits :
OBSERVATION I
Diphtérie grave. — Croup à la première période. — Traitement
exclusif par les vaporisations phéniquées. — Coryza el broncho-pneumonie.
— Guérison. — Cessation trop prompte du traitement.
— Réapparition de la diphtérie plus grave encore. - Bubon
cervical. — Paralysie. — Guérison.
P..., quatre ans, Saumur, rue du Pressoir-Saint-Antoine,
est pris le 18 mai 1886 d'angine couenneuse grave. La luette,
les piliers, les amygdales et une partie du pharynx sont
envahis par des fausses membranes grisâtres et épaisses. La
voix est éteinte, la toux de môme, sifflement de la respiration
au larynx sans gène respiratoire. Il y a un jetage abondant
par les narines, de gros ganglions sous-maxillaires ; la
face est pâle, le pouls petit et fréquent.
Sulfate de quinine, 0,40centigr. en deux doses dans la journée.
Vin vieux, café, alimentation autant que possible.
Vaporisations phéniquées.
La chambre est convenable, cube 80 mètres environ. La
température extérieure est assez fraîche, on entretiendra du
feu. fourneau à pétrole et casserolle de 2 litres environ
sont placés près de l'enfant On cherchera |20« de chaleur;
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