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FORMES ET DIAGNOSTIC DU CROUP 153
tirage moyen sus et sous-sternal parfois, après des accès
survenant presque toutes les nuits, mais le plus ordi­
nairement sus-sternal.
Lorsque l'occlusion glottique est le fait d'un corps
étranger des voies aériennes, on est presque toujours
renseigné par les anarnnestiques ; en tout cas la conclu­
sion pratique est la même, l'intervention s'impose. J'ai
eu l'occasion rare de constater un cas de corps étran­
ger formé par un ver intestinal émigré la nuit dans le
larynx d'un enfant que je vis, le matin, asphyxiant litté­
ralement. Le début subit d'un accident aussi rapide­
ment grave me semblait inexplicable. L'abaisse-langue
me fit heureusement voir une extrémité de l'ascaride,
daidanl au-dessus de l'épiglolte. Je pus l'extraire facile­
ment avec une pince à pansement et tout disparut. —
Une débâcle pseudo-membraneuse peut jouer le rôle de
C irps étranger. Un jour nous insistions, un confrère
et moi, pour tracbéolomiser un enfant de six ans au
dernier terme de l'asphyxie croupale. La famille s'y
refusait obstinément. Tout à coup, dans un effort
suprême, l'enfant rendit un gros paquet membraneux,
qui, déroulé, fit une superbe arborisation bronchique ;
il guérit.
L'œdème de la glotte succède d'ordinaire à des lésions
chroniques du larynx ou des parties voisines, à une
anasarque. Quand il se rattache à une inflammation
aiguë il rentre dans la symptomatologie de la laryngite
et comporte pratiquement les mêmes conséquences.
Les adénopathies péribronchiques, les abcès rétro-