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236 LA DIPHTÉRIE
lentes observées au cours de toutes les maladies infec­
tieuses épidémiques? Collatéralement à ces résultats on
continuait à mourir de diphtérie dans le même milieu;
d'autre part, j'avais intentionnellement rejeté du traite­
ment tout autre moyen que l'antisepsie de. la respiration,
y avait-il donc une relation de cause à l'effet ? Je le
pensai et crus devoir appeler l'attention sir l'idée, son
innocuité, son succès possible dans une affection terrible
où le médecin est positivement peu armé. Nous venons
de voir ce qu'elle a valu pour le docteur Geffrier à Orlé­
ans, nous le verrons pour d'autres observateurs dont j'ai
pu me procurer les statistiques; voici en attendant la
suite de mon observation :
J'ai recueilli depuis 1882, avec le précieux concours
de mes confrères à Saumur, soixante-deux observations de
diphtérie traitée par l'antisepsie suivant la formule indi­
quée, à l'intérieur lorsque c'était possible, toujours et
presque toujours exclusivement par la buée antiseptique
du milieu respiratoire à l'extérieur :
Diphtérie sans croup 18 cas 17 guérisons 1 mort.
Diphtérie avec croup non opéré
le plus souvent à la seconde
période 21 cas 18 guérisons 3 morts.
Croup opère 23 cas 16 guérisons 7 morts.
62 51 11
11 est utile de faire remarquer que cette statistique
confirme l'opinion du docteurGeffrier: qu'un assez grand
nombrede croups, même entré dans la deuxième période,
ou période de tirage permanent sus et sous-sternal, peu-