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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE' ET LE CROUP 229
72 cas de diphtérie, se réparlissant ainsi
Angines couenneuses sans croup — 7 cas — 7 guérisons
„ . . ., i 12 tzuérisons.
Croups non opères 14 cas , % ^ par bronclio-pneumonie.
. . . rn i 36 guérisons.
Croups opères M) cas.... j 14 £orls
Ceci est ma statistique de l'hôpital d'Orléans — ma
statistique de clientèle est d'abord beaucoup moins
nombreuse, puis nullement concluente, parce que les
précautions antiseptiques n'y ont que .rarement été
prises avec une rigueur absolue. Les résultats par con­
séquent y sont moins bons: six guérisons sur douze tra­
chéotomies. — » (D r Geffrier.)
Cette note du docteur Geffrier met en relief plusieurs
points importants de la pratique des vaporisations phé-
niquées employées comme traitement de la diphtérie et
du croup, sur lesquels j'ai bien des fois insisté dans les
diverses communications relatives à celte méthode thé­
rapeutique. Les voici : l"lcs doses considérables d'acide
phénique, employées en solution vaporisée et mêlées à
l'air respiré, ne développent pas de phénomènes à re­
douter d'empoisonnement par l'acide phénique. Il suffit
de surveiller les urines et diminuer la dose dès qu'elles
prennent la coloration vert-olive ou noirâtre. Cette colo­
ration arrivera d'autant plus vite que l'urine est plus
albumineuse, c'est-à-dire que l'élimination par le rein,
rendue plus difficile, permettra l'accumulation dans l'or­
ganisme. La scarlatine atteignant davantage le rein que
la diphtérie, les scarlatineux du pavillon d'isolement