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XXVIII INTRODUCTION<br />

un peu plus brillant que le nôtre, voilà tout ; comme<br />

si la diphtérie était plus contagieuse que telle autre<br />

maladie zymotique, ou plus sûrement mortelle. Nous<br />

raconterons comment, dans une épidémie épouvantable.<br />

ment toxique,un médecin distingué, le docteur Frouslin,<br />

lui-même des premiers frappés, perdit seulement<br />

soixante-dix-huit malades sur cent soixante-quinze,<br />

sans autre thérapeutique, dit-il, que la médication to­<br />

nique, tonique à outrance. Le croup peut guérir spon­<br />

tanément à toutes ses périodes, à plus forte raison,<br />

avec des soins sagement et énergiquement dirigés.<br />

Nous avons vu nous-même guérir cinquante et un<br />

diphtériques à des degrés divers de gravité, sur<br />

soixante-deux; seize croups opérés « in extremis »<br />

sur vingt-trois; Geffrier, trente-six sur cinquante.<br />

De Nantes, d'Angers, de Jonzac, d'Algérie nous sont<br />

venus des résultats analogues à l'appui de notre<br />

traitement. Et sans vouloir étayer ici un système<br />

qui n'a pas subi une expérimentation suffisante,<br />

ne peut-on trouver dans les statistiques des hôpitaux<br />

de Paris, ou pourtant, dit M. Cadet de Gassicourt<br />

au cours de ses admirables leçons sur la diphtérie,<br />

celle-ci se présente avec des conditions particuliè­<br />

rement lamentables, de sérieuses promesses d'une lutte<br />

avantageuse ? Mais c'est à la campagne surtout que<br />

la diphtérie tue, non par elle-même, mais par l'absence

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