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PRÉFACE XIX<br />

médecin très distingué a aussi une méthode de traite­<br />

ment de la diphtérie, qui diffère radicalement de celle<br />

de M. Renou, car elle procède d'une idée toute opposée.<br />

M. Gaucher croit que la diphtérie est une maladie<br />

primitivement locale, que sur le point d'infection même<br />

de la muqueuse, l'exsudat pseudo-membraneux, fruit<br />

de cette infection, devient à son tour la source de la<br />

propagation de proche en proche du mal diphtérique,<br />

et qu'enfin l'infection générale du sang est la consé­<br />

quence plus ou moins tardive d'une lésion spécifique<br />

assurément, mais primitivement locale. En conséquence<br />

il procède d'aussi bonne heure que possible et avec une<br />

grande énergie à la destruction des fausses membranes<br />

et à la cautérisation de la muqueuse sous-jacente ; son<br />

traitement consiste en frictions énergiques et répétées<br />

à l'aide d'un pinceau dur, fait de coton enroulé sur<br />

un bout de bois et trempé dans un liquide caustique<br />

composé de camphre, d'acide phénique, d'alcool en<br />

proportions variables, selon la gravité des cas et<br />

étendu d'une partie égale d'huile d'olive.<br />

Le seul point de contact de ces deux méthodes<br />

de traitement est dans l'emploi de l'acide phénique.<br />

M. Renou et M. Gaucher pensent, et leur opinion est<br />

fondée sur les résultats de leur pratique, que l'acide<br />

phénique est le meilleur antiseptique à opposer à la<br />

diphtérie. Je suis tenté, je l'avoue, de regretter que

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