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PRÉFACE XI<br />

nique autour d'elle à huit de ses compagnes ; mais<br />

aucun des garçons qui vivaient cependant de l'air<br />

commun dans la même salle, pendant plusieurs heures<br />

chaque jour, ne prit la dipthérie.<br />

La seconde observation appartient au docteur Ca-<br />

zin : elle montre que dans la famille d'un instituteur<br />

comprenant quatre groupes : le maître d'école et sa<br />

famille, les serviteurs, les pensionnaires et les demi-<br />

pensionnaires, ceux-là seuls qui vivaient continuelle­<br />

ment côte à côte et le jour et la nuit, furent atteints<br />

de diphtérie. Les autres groupes qui partageaient<br />

l'air des salles échappèrent à la contagion. De sorte<br />

qu'avant d'incriminer l'air des salles pour expliquer<br />

un cas de contagion, il faudrait en bonne logique<br />

commencer par démontrer que le contact immédiat<br />

n'a pas pu se produire. Or, si on veut bien réfléchir<br />

à tous les modes de contagion possible, qui sont la<br />

conséquence nécessaire des soins donnés à nos ma­<br />

lades, on comprendra combien cette preuve est dif­<br />

ficile à fournir. Un seul repas souille une foule d'ob­<br />

jets qui peuvent devenir de près ou à distance autant<br />

de sources d'infection. Le verre, la cuiller et la four­<br />

chette, le couteau, la serviette, etc., qui ont servi a<br />

un diphtérique le matin et qui, sans avoir été suffi­<br />

samment désinfectés, servent au dîner d'un autre en­<br />

fant, le soir, peuvent transmettre la diphtérie. Or, dans

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