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250 LA DIPHTÉRIE *
une expectoration sanguinolente par la canule, la toux est
douloureuse el redoutée par l'enfant, maislaplaiese maintient
gonflée et membraneuse. On n'a plus trouvé de fausses membranes
dans les produits d'expectoration.
1 er mars. —Rienà signaler, l'amélioration s'accuse. H n'y a
pas de fièvre, l'enfant est gaie et s'amuse. Amélioration de la
plaie trachéale, la canule rentre et est moins douloureuse.
La canule ne put être ôtée que le neuvième jour. La plaie
considérablement élargie par les complications diphtériques
est bourgeonnante et grisâtre seulement sur les parties inférieures,
sans qu'on puisse bien dire qu'il ne s'agissait pas
simplement d'un exsudât plastique. En tous cas, elle est quotidiennement
cautérisée par le pinceau et la solution. Aucun
pansement, simple cravate antiseptique.
Le 11 mars, la plaie est fermée et n'a plus qu'un ou deux
bourgeons charnus; les fosses nasales, la gorge ne présentent
riend'anormal, cependant l'enfantest rouge, fiévreuse, a cessé
de manger, tousse beaucoup.
On a laissé se refroidir la chambre, on a éteint le réchaud
deux nuits, il faisait au dehors un temps humide et glacial.
Je constate une broncho-pneumonie du côté droit.
Cette pneumonie fut soignée par la même méthode que la
diphtérie, là fumigation antiseptique faible, la chaleur ambiante
et quelques cuillerées à café de sirop d'aconit. Elle
guérit en quelques jours.
OBSERVATION IV