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288 LA DIPHTÉRIE
pour l'acide phénique. les vaporisations, non seulement
se supportent facilement, mais ont' produit entre nos
mains et de l'avis d'autres observateurs dont la compétence
ne saurait être mise en doute, des résultats
remarquables.
6° Une preuve d'action qui demande à être confirmée
et serait considérable est l'arrêt qu'on a cru voir, sous
l'influence des vaporisations phéniquées, dans le développement
des manifestations pseudo-membraneuses au
larynx, et l'arrêt de laryngites confirmées et avancées.
7° Nos résultats, et ceux des confrères que nous
avons cités, se sont obtenus sur des diphtéries infectieuses
ou graves, ou bénignes, ce que nous avons
appelé la diphtérie blanche, à localisations, celles du
croup, de la bronchite, de la broncho-pneumonie diphtérique,
celle qui tue par asphyxie quand elle ne se termine
pas par l'intoxication tardive, et cela dans des
proportions que nous avons connues et que le traitement
préconisé ici paraît considérablement diminuer. Il
y a des diphtéries à intoxication primitive, destructive
d'emblée, les hypertoxiques, les noires ou gangreneuses ;
elles échappent à peu près à la thérapeutique. Il y a
donc, pour toute statistique, pour tout jugement thérapeutique,
des termes importants, que nous nous
sommes efforcés de marquer, et avec lesquels il faudra
compter.