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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 245
Soir. — Même état. Vaporisations phéniquées à 50 grammes
par vingt-quatre heures.
29 mai. — Etat slationnaire. Un vomissement de lait.
30 mai. — De même, plus de fausses membranes à la
gorge, toujours du coryza.
Le bubon cervical du côté droit s'abcède.Plus d'albumine ;
urines claires.
2 juin. — J'ouvre le bubon. L'état général s'est beaucoup
amélioré, l'enfant dort, reprend un peu d'appétit. Mêmes vaporisations.
6 juin. — L'enfant est bien, joue sur son lit toute la journée,
l'ouverture de l'abcès est fermée, les forces reviennent,
le coryza, est enfin disparu. L'enfant boit difficilement, s'engoue
; paralysie du voile du palais légère, les purées passent.
Le malade quitte sa chambre le 22.juin, conserve jusqu'à
la moilié de juillet du nasonnement et de la difficulté à boire.
J'ai placé au premier rang cette observation comme
la plus concluante que j'aie pu recueilir La diphtérie,
en effet, semble y avoir groupé comme à dessein ses mul­
tiples manifestations, sur un fonds infectieux d'une gra­
vité indéniable. Le croup y figure deux fois avec un
tirage il est vrai modéré, la bronchite pseudo-membra­
neuse et la broncho-pneumonie, le coryza, le bubon
diphtérique s'y rencontrentégalement. Une réapparition
de la maladie aggravée coïncide avec une suspension
des vaporisations antiseptiques, qui ont constitué
l'unique moyen contre l'infection et ses symptômes. Le
tout finit par céder sous l'action apparente des mêmes
vapeurs phéniquées.
Deux choses peuvent entraîner la conviction dans
l'appréciation difficile d'un moyen thérapeutique :