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22b LA DIPHTÉRIE
Saumur (soixante-deux) ont été publiées dans différents
journaux ou recueils. Le docteur Paterne dans sa thèse
inaugurale ' a trente deux observations recueillies à
l'hôtel-Dieu d'Orléans dans le service du docteur Geffrier, «
qui lui-même en a publié plusieurs.
« La diphtérie, écrit M. Geffrier, est malheureusement
très fréquente à Orléans et aux environs. Aussi, bien
que le service d'enfants que je dirige ne soit ouvert que
depuis moins de deux ans et demi, j'y ai vu passer un
nombre déjà respectable de diphtéries, ainsi qu'en té­
moigne ma statistique qu'on trouvera plus loin.
Voici le procédé que j'emploie pour obtenir facile­
ment une action antiseptique continue :
Le pavillon d'isolement se compose de deux salles
pouvant contenir six à huit lits et cubant environ 180 à
200 mètres cubeschacune. Autant que possible une seule
salle est occupée à la fois, etau bout d'un temps qui varie
de un ou deux mois je fais évacuer dans l'autre salle.
Celle qui vient d'être occupée est désinfectée par la
combustion du souffre et largement aérée ensuite.
Dans la salle se trouve un fourneau à pétrole, à deux
becs, sur lequel on place un large plat en fer battu. Ce
plat contient un litre environ de solution d'acide phé­
nique :
^. P ^ n ! qu . e :..:::::::::::: î aa50erammes -
Eau 1 litre.
1 D'' D. PATERNE. Des vaporisations antiseptiques dans le traitement
de la diphtérie, th. Paris, 1888.