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FORMES ET DIAGNOSTIC DU CROUP 151
DIAGNOSTIC DU CROUP. — L'analyse que nous avons
faite de la symptomatologie du croup facilite et précise
singulièrement la,question du diagnostic.
Ou bien, ce qui est rare, le malade est à la première
période de laryngite prodromique (voix et toux enrouées,
rauques, sifflement laryngien peu considérable ou nul,
respiration facile). Alors, on a sous les yeux l'angine
pseudo-membraneuse à laquelle se rattache la laryngite
et le cfoup immiment. Ou la gorge est nette, quoique
plus ou moins légèrement enflammée ; et se pose le
diagnostic différentiel d'une laryngite striduleuse, et du
croup d'emblée encore à la phase de laryngite diphté­
rique.
Ou bien le réllexe est touché, l'accès a lieu, il a eu
lieu, le signe palhognomonique du croup existe, le lirage
est là. Alors s'il n y a pas d'angine pseudo-membraneuse,
vous retrouvez encore le diagnostic différentiel du croup
et de la laryngite striduleuse, mais il n'a qu'une impor­
tance de pronostic, il est souvent irréalisable : la symp­
tomatologie et la thérapeutique, y compris l'intervention
chirurgicale, sont les mêmes.
Il n'y a que l'obstruction glottique qui donne le
tirage. Il n'y a que deux choses qui puissent obstruer
la glotte, le croup et les corps étrangers.
Tant qu'aux étals pathologiques divers qui ont donné
lieu à des confusions, à des erreurs de diagnostic el qui
produisent un sifflement laryngo-trachéal ; les adénopa-
thies péri-bronchiques, les abcès rétro-pharyngiens
l'asthme, la bronchite capillaire, la pleurésie à gros