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F0P.MES ET DIAGNOSTIC DU CROUP U7
apparaît,'si l'agitation est extrême, la guérison sponta­
née est très rare.
Lorsque la période asphyxique est arrivée, la gué­
rison spontanée est tellement exceptionnelle qu'on ne
doil pas y compter.
FORMES DU CROUP. — Le croup, tel que nous le com­
prenons, n'a d'aulre forme que celle que nous venons de
lui décrire. C'est l'accident de la localisation muqueuse
de la diphtérie, ayant assez profondément altéré la
muqueuse laryngienne pour provoquer le réflexe glot­
tique, accident à physionomie uniformément redoutable
et conduisant presque toujours à l'asphyxie.
Considéré comme diphtérie laryngée, il peut être
toxique, il peut succéder à l'angine ou prendre d'emblée
le larynx. 11 a, comme la diphtérie, une forme prolongée.
Nous avons dit, nous croyons même avoir prouvé en
esquissant la pathologie d'une épidémie de diphtérie
toxique, que le croup se greffait rarement sur une intoxi­
cation primitive forte, qu'il était l'apanage à peu près
exclusif d'un degré de virulence atténuée que nous avons
appelée diphtérie blanche, à localisations muqueuses
étendues. Est-ce le résultat de l'absence en pareil cas de
laryngite spécifique ? C'est peu probable. Nous croirions
plus volontiers, d'après notre observation, à une action
toxique du virus sur les centres nerveux, supprimant le
réflexe laryngien. Quoi qu'il en soit, ce serait mal con­
naître la nature insidieuse de la diphtérie, que ne pas
admettre une manifestation tardive de l'infection, dont