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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 235
ment; guérisons en général assez simples, quelque inten­
sité qu ait eue la diphtérie, quelques complicalionsqu elle
eut données vers les bronches ou le poumon, avec une
longueur proportionnée el variable du traitement unique
par la vaporisation phéniquée '
Dans le môme temps six autres enfants atteints de
dipthérie avec croup qui presque tous arrivèrent à la
seconde période, traités de la même façon, échappèrent
à la trachéotomie et guérirent. De même trois angines
couenneuses sans accidents laryngiens. J'arrivai ainsi à
un total de dix-huit observations détaillées se décompo­
sant comme suit :
Croup, trachéomie: 7 cas, 7 guérisons.
Diphtérie avec croup sans trachéotomie :ii cas, 6 guérisons.
Angine diphtérique saus croup: 3 cis, 3 guérisons.
Diphtérie avec croup non opéré : 2 cas, 2 morts.
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Etait-ce une série heureuse, dont la diphtérie est assez
coutumière? avait-elle subi certaines atténuations viru-
1 J'ajoutais à celte époque dans la solution à vaporiser: de l'acide
salicylique, de l'acide benzoïque, suivant la formule suivanle :
Acide phénique 280 grammes.
Acide salycilique 56 grammes.
Acide benzoïque 112 grammes.
Alcool reclilié 468 grammes.
Ce qui donne un litre d'une solution transparente dont chaque
cuillerée représenie :
Acide phénique ;i grammes.
Acide benzoïque 2 grammes.
A'-ide salicylique 1 gramme.
Le pris élevé de l'acide benzoïque, que je pensais à lort devoir
ajouter aux vapeurs une odeur balsamique agréable, et le mordant
de l'acide salicylique, me les ont l'ait abandonner.