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FORMES ET DIAGNOSTIC 101
brane ; c'est là qu'il faut aller chercher le diagnostic.
Comment et par quoi celte signature peut-elle être
couverte ou faussée?
Parla diphtérie même d'abord. —Sans revenir sur les
cas assez rares où elle supprime l'angine après la fausse
membrane cutanée , supprime en tout cas la fausse
membrane angineuse intervertit son évolution, com­
mence d'emblée par le croup ou la bronchite pseudo­
membraneuse, par les fosses nasales, combien de cas
où la fausse membrane est trop petite et cachée derrière
une amygdale ou tel point que l'œil n'atteint pas, d'où,
à un second examen, vous la verrez sournoisement sortir
en s'étalanl? — Elle peut encore avoir terminé son
évolution, s'être détachée et avoir disparu. Existât-elle,
qui engage le médecin à s'assurer de sa présence ?
Le complexus symptomalique est si peu intense ! «cette
vraie difficulté du diagnostic de la diphtérie à son dé­
but! » dit Sanné. L'angine est peu douloureuse, les en­
fants ne s'en plaignent jamais; les ganglions nuls ou petits
n'éveillent pas l'attention ; il n'y a pas de fièvre ou une
fièvre insignifiante; l'enfant est debout et joue; il a l'air
un peu fatigué, mais calme; il respire bien, il a le ventre
souple, les garde-robes normales. « Combien de fois,
dit M. Cadet de Gassicourt, n'ai-je pas vu des médecins
méconnaître le début de l'angine pour n'avoir pas songé
à l'abaisse-langue?» II ya des cas où la fausse membrane
met un temps considérable à paraître, l'angine formée.
Jetai vunese montrer qu'au deuxième et même au troi­
sième jour.