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200 LA DIPHTÉRIE
aire, malgré l'avis contraire de Peter et d'un certain
nombre d'observateurs. Pour notre part, nous croyons
avoirobservé la pneumonielobaire dans le croup, et dans
la diphtérie sans croup ; une fois en particulier chez une
femme de trente-neuf ans atteinte après son enfant de
diphtérie et qui succomba à une pneumonie massive
unilatérale, expectorant dans ses crachats sanguinolents
d'assez nombreuses fausses membranes. Nous serions
tentés de voir dans la progression pseudo-membraneuse
qu'on fait partir de la gorge pour aboutir à l'alvéole, un
FIG. K. —Canule comprenant l'espace
qui va de l'extérieur à l'intérieur
de la Irachée.
reste des idées de Bre-
tonneau et Trousseau
sur la nature de la
diphtérie, d'après les­
quelles l'exsudat pelli-
culaire initial est le
point de départ de
l'extension exsudation
dans la déclivité et de
l'infection. Lobulaire
oulobaire, nous ferions de la broncho-pneumonie et de la
pneumonie, une simple dépendance de l'infection pri­
mitive, nous refusant à admettre, conformément aux
données que nous avons exposées sur la contagion et le
mode d'introduction du virus, que la fausse membrane
ne puisse aussi bien commencer par l'aréole que par
les bronches, que par la gorge. Quoi qu'il puisse être
de cette discussion, purement spéculative d'ailleurs, ce
qui semble hors de doute, c'est que les complications