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PROPHYLAXIE DE LA DIPHTÉRIE 2!
microbienne endormie ici ou là et brouiller le.- culture
Les promiscuités virulentes s'évitent aujourd'hui sin
plemenl par la désinfection exicte des vases,
flambage des instruments, les procédés seuls enfin qi
garantissent de contacts. De l'air et des germes qu
peut transporter, il n est plus question. Près d'un foyi
de diphtérie, l'attention du médecin se portera doi
spécialement vers les différents contacts possibles, 1
moyens de les éviter, les moyens de les corriger pi
l'antisepsie la plus rigoureuse. En sorte que dans l'o
ganisme infecté, et tout autour de cet organisme élever
foyer infectieux, la ressource suprême est toujou
l'antisepsie.
Lorsque tout est fini, la chambre du malade di
encore être, en effet, désinfectée. Le meilleur désinfe
tant est l'acide sulfureux. Vingt grammes de souf
par mètre cube d'air seront brûlés dans ebaq
pièce de l'appartement, hermétiquement clo-e ; 1
linges, la literie, les vêtements et la chambre rest
ront vingt-quatre heures imprégnés de l'atmosphè
sulfureuse, que remplacera une large ventilation. L'i
convénient du soufre est dans les dégâts qu'il eau-e su
vent, et sa combinaison facile avec les métaux, les si
fures noirs qu'il laisse partout où il rencontre e
métaux.
Le docteur Couëtoux a mis à profit non seulement po
la désinfection, mais encore pour le traitement antise
tique de la diphtérie pratiqué suivant la méthode q
nous avons fait connaître, l'essence de térébenthine