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XII
PRATIQUE ET RESULTAT DES VAPORISATIONS
ANTISEPTIQUES DANS LA DIPHTERIE ET LE GROUP
Considérations générales sur l'antisepsie dans les maladies infecticieuses.
— Statistique de l'Holol-Dieu d'Orléans, D r Oell'rier. —
Aulres statistiques. — Observations. — Conclusions.
Les études précédentes présentent la diphtérie;il n'est
pas inutile d'y revenir ici, comme une maladie infec­
tieuse, en tout point assimilable à la variole, à la fièvre
typhoïde, et comme elles dénature microbienne. Son
virus peut être inoculé, seul cas ou la cautérisation
soit thérapeutique. Dans la presque totalité des faits
la fausse membrane est un phénomène secondaire,
d'ordre éruptif, symptomatique ; l'infection l'a précédée
el l'a produite. Par où a pénétré le microbe? Beaucoup
pensent qu'il a pénétré par l'air, par la respiration:
beaucoup que c'est plutôt par contact direct, c'est-à-dire
qu'il est apporté sur les muqueuses par les choses, les
objets de toute sorte, les ingesta, les doigts. Quoi qu'il