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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 231
mois, trachéotomisé, reste trois semaines soumis à la
vaporisation phéniquée et guéritj, la durée du traite­
ment ne fournissent aucune contre indication : enfant
trachéolomisé, atteint de broncho-pneumonie généra­
lisée reste trois mois dans l'atmosphère phéniquée et
guérit). 3° Il semble résulter de l'observation que des
croups en évolution, arrivés à la deuxième période,
puissent souvent rétrocéder, soit par l'action locale des
vapeurs antiseptiques, soit par l'intervention générale de
l'antisepsie. Cette question ne peut être jugée, très dé­
licate qu'elle esl, que par le grand nombre de faits.
4° Le docteur Geffrier constate une différence, dont il fait
bénéficier la méthode des vaporisations antiseptiques,
entre la statistique de la ville et celle de l'hôpital. Ceci
est parfaitement exact ; on obtient difficilement dans
les familles une régularité ponctuelle ; la chaleur, par
exemple, si importante, par son uniformité hygromé­
trique, sera mal surveillée. Les croups que j'ai soigné,
moi-même, dans une maison de santé où j'avais un
appartement approprié et un personnel spécial, m'ont
donné de bien meilleurs résultats.
des vaporisations anlisepliques, à laquelle je n'en fais pas honneur,
mais à l'appui de l'innocuité de doses eu apparences excessives d'acide
phénique, introduites, mêlées à la vapeur d'eau, dan» la respiration.
A coup sur elles facilitent beaucoup le détachement des
fausses membranes, après le dépari desquelles tombe souvent la
crampe laryngienne, le spasme, l'asphyxie Pour peu que la repul-
Julalion n'ait pas lieu, la guérison suit. Mais il a été signalé, nous
J'avuiis dit plus haut, un bon nombre de croups, même à la troisième
période ou période ultime, qui guérissent après expulsion de fausses
membranes avec toute médication, et rentrent sous l'étiquette « cas
Tares, :> daus la guérison spontanée dacroup.