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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 243
gutturale est rose, les amygdales restent membraneuses.
Même quanlité d'acide phénique dans les vaporisations.
Soir. T. 39. — Respiration un peu moins fréquente. L'enfant
a pris du bouillon, du café, du vin en proportion moindre,
il a vomi deux fois.
18 mai, matin. — A dormi trois heures en deux ou trois
sommes. Aspect meilleur, moins d'agitation. Il n'y a plus rien
à la gorge; le coryza persiste, l'engorgement des ganglions
est le même. T. 38, 6 ; pouls meilleur. Diminution considérable
du souffle pneumonique, râles muqueux ; l'enfant a craché
une fausse membrane tubulée. Les urines ne sont point
albumineuses ; rares, épaisses, non noirâtres. Mêmes vaporisations.
Soir. — T. 38, .ï. Respire mieux, a dormi, a pris deux potages.
19 mai, matin. — Plus de souffle, râles de bronchite, la
toux s'éloigne, l'enfant a reposé une parlie de la nuit. L'adénite
cervicale disparait, la voix est revenue.
Soir. — Môme état ; l'alimentation reprend ; l'enfant a joué
sur son lit.
20 mai — Nuit excellente, réduire la vaporisation à
100 grammes.
21 mai.— Il ne reste de la maladie qu'un peu d'engorgement
des glandes cervicales, une pâleur assez notable de
la l'ace; le coryza n'est pas complètement disparu. Réduire.
encore la quantité d'acide phénique à 80 grammes.
23 mat. — Etat toujours satisfaisant. On réduit à 50 grammes,
on laissera l'enfant dans son milieu à celte dose jusqu'à
nouvel ordre. La mère est très fatiguée, a de l'embarras gastrique,
qu'elle attribue au milieu dans lequel elle vit près
de son enfant depuis le début de la maladie. J'insiste pour
qu'elle se fasse suppléer et que le petit malade qui garde du
coryza suspect soit maintenu dans sou atmosphère.
Je ne vis pas l'enfant le 24 ni le 25.
Le 26 mai, on m'appela le malin en toute hâte. L'enfant