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XH PRÉFACE<br />

nos salles où nous n'avons pas depuis fort longtemps à<br />

notre disposition la possibilité de laver tous ces ob­<br />

jets à l'eau bouillante, la contagion a dû se faire sou­<br />

vent par cette voie. Le pain qu'une infirmière touche<br />

de ses mains souillées et donne à un enfant sain peut<br />

être aussi le véhicule du germe morbide. Les jouets<br />

qui sont une propriété indivise ne sont pas moins dan­<br />

gereux. La poupée, le sifflet, le crayon, après avoir été<br />

souillés par fa main ou la bouche du diphtérique,<br />

peuvent, longtemps après, contaminer un enfant sain.<br />

Enfin, tous les objets de literie qu'on ne peut pas les­<br />

siver, y compris le fer ou le bois du lit, sont des<br />

sources de contagion. Sans doute, après le passage du<br />

diphtérique, nous donnons l'ordre de désinfecter le lit<br />

suspect, mais nos lits ne sont pas démontables, ils sont<br />

trop lourds pour être transportés en bloc en dehors de<br />

la salle ; enfin nous n'avons pas d'étuve à désinfection<br />

à vapeur sous pression, mais seulement une étuve à<br />

air sec, instrument de désinfection tout à fait impar­<br />

fait. Et voilà pourquoi la diphtérie séjourne à demeure<br />

dans nos salles, et de temps en temps se ranime sans<br />

cause apparente, sous la forme de petits foyers nou­<br />

veaux. Car la ténacité, la résistance du germe diphté-<br />

ritique est grande. Elle est telle queM.Revilliod ayant<br />

constaté que dans soixante-cinq familles observées, par<br />

lui, la diphtérie paraissait frapper des générations suc-

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