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TRAITEMENT DE LA DIPHTÉRIE AVEC CROUP 211
que nous pratiquons aussitôt suivant les règles données
plus loin. Il sera constamment tenu dans cette buée,
humide et chaude à 20-22" de chaleur. Il sera alimenté
aussi abondamment que le permettra l'état gastrique
qu'on surveillera, stimulé avec les vins généreux, l'alcool,
le quinquina. Il prendra des doses quotidiennes et
proportionnelles de quinine. Il n'a près de lui que le
nombre de gardes strictement nécessaires. L'examen de
sa poitrine, de ses urines, de son état général et local
est fait.
Le croup confirmé. — Les indications de la trachéo­
tomie réalisées, elle est pratiquée dans ce milieu, avec
les précautions sur lesquelles nous n avons plus à re­
venir. Le traumatisme est surveillé, la température et
la vaporisation phéniquée surveillées également. On con­
tinue la médication tonique, antiseptique, l'alimentation
comme avant. Nous savons ce qui peut arriver du côté
de la plaie, du côté de la diphtérie. La médication insti­
tuée y obvie, y remédie également quand les lésions sont
faites. — Contre les accidents broncho-pulmonaires on
ajoutera, si l'on veut, les ventouses sèches ou les sina-
pismes comme révulsifs, on évitera les expectorants qui
fatiguent l'estomac et débilitent le malade, on emploiera
plutôt les excitants diffusibles, comme l'acétate d'am­
moniaque et l'ether. L'athrepsie particulière aux intoxi­
qués de la diphtérie sera combattue d'une façon très
attentive et très énergique. Un diphtérique avec croup
quine s'alimente pas. survit rarement. Trousseau battait
quelquefois les enfants pour les forcer à manger, n II