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118 LA DIPHTÉRIE
Le chloral (Acetalla, Rokitanski, M. Sée). Tout derniè­
rement le docteur Mercier l'a repris et exalté '.
La résorcine, produit du goudron de houille comme
l'acide phénique, dont elle ne diffère que par un équiva­
lent d'oxygène en plus et un équivalent d'hydrogène en
moins. Elle s'est donnée à l'intérieur à la dose de 1 à
5 grammes par jour.
La térébentine, très anciennement employée est re­
venue à la faveur. Elle s'est employée volatilisée, en
inhalations (Couëtoux) ; sous forme d'huile de térében-
tqine à l'intérieur (Satlow) : deux cuillers à café par
jour pour les enfants, deux cuillers à bouche pour les
adultes. On l'a brûlée avec du goudron (Delthil) pour
faire respirer les carbures de la combustion 2
A l'antisepsie médicale de la diphtérie semblent se
rattacher l'emploi de l'Eucalyptus, du copahu et du
cubèbe (docteur Trideau); du perchlorure de fer à l'in­
térieur.
TRAITEMENT DES LOCALISATIONS. — 1° Sur les muqueuses.
— Le temps a fait justice d'une erreur thérapeutique
qui a longtemps régné dans le public médical et extra
médical : la saignée. On cautérisait, on cautérise encore
1 MERCIER. Angine couenneuse el croup, sa guérison en quarante-huit
heures par le chloral, 1887.
2 D'après Koch 1/75000 d'essence de térébenthine dans un bouillon
de culture détruit la vitalité des bacciles et môme des spores ducharbon.