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PROPHYLAXIE DE LA DIPHTÉRIE 2
obligés de la gorge, l'abouchement du traitant et i
traité, l'intervention chirurgicale au milieu d'un véi
table spray sceptique ; tout cela, croyons-nous, a u
toute autre importance que l'hypothèse d'une l'a c i I
plus grande de transmission et d'absorption, spéei.
au germe diphlérogène ou à son mode de transfe
Une éclaboussure minuscule est projetée de ce gos
contracté et criant sous la cuiller, elle se dépose sur
coin des muqueuses de la bouche, du nez, des yeux
l'observateur, c'est le point de départ d'une cullui
qui se continuera ou échouera suivant le terrain et
condilieins plus ou moins favorables qu'elle va n
contrer. Faut-il donc, comme on l'a bien des fois pi
posé, que le médecin aborde son malade le visa
protégé contre lui par une sorte de masque? — Ci
une de ces propositions sages qui restent élernellenn
sans réponse. Il nous paraît d'ailleurs possible d'e>
miner une gorge sans se metlre tout à fait dans
direction de l'expiration et des éclaboussures. Quan
l'intervention chirurgicale, la rapidité du procédé,
mode opératoire même que nous avons indiqué, se
autant que possible à l'avantage prophylactique
l'opérateur. Nous n'osons plus trop insister sur les béi
fiecs, pour la protection du médecin, de notre buée an
septique.
Sans être contaminé lui-même, le médecin, com
l'a fait Guersant, peut porter avec lui et propager
diphtérie. Cette considération impose la desinfecti
scrupuleuse des mains, des instruments surtout, i