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dant au-dessous dans le larynx. Deux fois, une fausse
membrane mince recouvrant, sur une petite partie, une
des cordes vocales, et s'allongeant vers la trachée. Sept
fois, rougeur diffuse de la muqueuse laryngienne et des
cordes vocales, mais pas la plus petite fausse mem­
brane. Avec ou sans fausses membranes, dans aucun cas,
le calibre du larynx ne ma paru rétréci par l'œdème
de façon à justifier l'asphyxie.
« Du reste, si, dans l'immense majorité des cas, le
croup se rattache à la diphtérie du larynx, il en est bon
nombre auxquels on ne saurait reconnaître aujourd'hui
une semblable origine 1 »
« Parmi les symptômes du croup, ceux qui sont
d'ordre exclusivement mécanique, c'est-à-dire les plus
nombreux, sont en quelque sorte indépendants de la
nature de la maladie ; si bien qu'un obstacle quelconque,
étranger à la diphtérie, siégeant dans la trachée ou le
larynx, peut produire des symptômes identiques à ceux
du croup. 11 n'est même pas nécessaire que l'obstacle
soil constitué par un corps étranger, intra ou extra ia-
ryngo-trachéal, un spasme musculaire suffit - »
Cet aperçu, ces appréciations, donnent à entendre:
que le croup peut se rattacher àdes causes pathologiques
variées dont nous ferons le départ en parlant du diagnos­
tic; que, dans la diphtérie même, la lésion laryngiennne
ne diffère pas de la lésion simplement inflammatoire, et
1 Jules SIMO.V Dictionnaire de Jaccoud, art croup.
i CADET DE GASSICOURT. Traité clinique des maladies d: l'en­
fance, I. 111, p. 135.