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VAPORISATIONS DANS LA DIPHTÉRIE ET LE CROUP 261
Température, le malin, 38°,4; le soir,38°,6.
Les urines ne sont pasalbumineuses.
26 février. — Mêmes symptômes. L'enfant respire une
heure et demie sans canule.
Température, le matin, 37°,4 ; le soir, 37°,8.
28 février. — L'enfant reste trois heures sans canule.
1 er mars. — La plaie canulaire, toujours élargie, est plus
rosée et a pris meilleur aspect. L'enfant reste sans canule
dans le courant de lajournée. Vers quatre heures, je suis appelé
en toute hâte, et je la trouve en état de mort apparente.
Elle est pâle ; ses muqueuses sont violacées, sa tète pendante.
Les mouvements respiratoires et les battements du cœur ne
sont plus perceptibles. Je replace la canule ; je fais la respiration
artificielle, et après plusieurs minutes d'efforts, j'arrive
à ranimer l'enfant sans avoir insufflé d'air.
Température, le soir, 37-
Vers huit heures du soir, l'enfant a repris ses couleurs,
dort d'un sommeil paisible et respire aisément.
2 mars. — Nuit bonne. La plaie continue à prendre meilleur
aspect. La canule est enlevée à dix heures du matin. Je
la replace à six heures du soir sans qu'il y ait eu le moindre
accident dans le courant de lajournée.
Température, le matin, 36»,8 ; le soir, 36°,6.
3 mars. — L'enfant a bien dormi. Elle reste sans canule
depuis neuf heures du matin.
Température, 36° matin et soir.
Vers six heures, elle est prise d'un accès de suifocalion. A
huit heures, elle a de la dyspnée ; sa respiration devient
bruyante et s'accompagne de tirage. Je replace la canule, mais
avec peine, l'orifice trachéal s'étant déjà considérablement rétréci.
La canule en place, l'enfant suffoque; sa respiration et
sa circulation se ralentissent ; elle asphyxie. Je retire avec une
pince une fausse membrane assez volumineuse qui probablement
obturait la trachée et arrêtait le passage de l'air. Je renouvelleavec
mon collègue Cullerre mes tentatives de l'avant-