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INTRODUCTION XXVII
époque, publié une formule de traitement basé sur des
données de pathologie, dont nous avons aujourd'hui
rédigé le résumé. Une thèse inspirée par le docteur
Geffrier d'Orléans 1 , a étudié cette méthode thérapeu­
tique de la diphtérie et consigné ses résultats encou­
rageants. Ce que nous venons de dire de l'incertitude
des opinions devait la faire diversementapprécier. Les
uns la reléguèrent parce qu'elle laissait de côté la
fausse membrane; ceux qui sont en quête d'un remède,
d'un spécifique, n en virent aucun ; d'autres, retrou­
vant là l'antisepsie et l'acide phénique, choses heureu­
sement très connues, n'y trouvèrent rien de nouveau.
Nous ne pensions pas à un remède, pas non plus à
une nouveauté, mais à faire entrer dans le traitement
rationnel de la diphtérie un moyen, une méthode ayant
surabondamment fait des preuves ailleurs.
C'est le propre de cette maladie traîtresse, d'avoir
fatigué, désillusionné, découragé le médecin, peut-
être, faut-il l'avouer, de l'avoir quelquefois terrifié.
On la regarde trop à travers le crêpe de ce martyrologe
médical dont il est partout question à l'endroit de la
diphtérie. Comme si toute maladie contagieuse, tout
champ de bataille n'avait pas son martyrologe mé­
dical ; comme si toute profession n'avait pas le sien,
1 Ducleur FAI'EHNE, lli. ilu Paris, ^8". Des vaporis liions antiseptiques
dans le traitement de la diphtérie.