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INTRODUCTION XXIX
de soins , l'affolement, les hésitations, les remèdes,
grâce à l'isolement du médecin, son peu de confiance
en ses ressources, les difficultés de l'intervention chi­
rurgicale. Il y a contre la diphtérie une véritable
croisade à essayer. Si on ajoute que, d'après les obser­
vations les plus exactes et les plus répétées, elle aug­
mente incessamment en quantité et en gravité, mois­
sonne surtout les enfants dont la patrie a raison d'être
avare, parce qu'elle ne suffît plus à les remplacer; on
comprendra l'importance de plus en plus grande de
cette question. Si donc nous pouvons réussir à vul­
gariser des notions scientifiques bien exactes, que nous
n avons, pour la plupart, qu'à transcrireet coordonner,
à simplifier l'étude de la diphtérie et rendre d'abord
inoflênsive sa thérapeutique, tout en la précisant, nous
croirons avoir réalisé la seule ambition qui ait guidé
ce travail et avoir fait œuvre utile et pratique.
Janvier 1888.