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TRAITEMENT DE LA DIPHTÉRIE AVEC CROUP 209
peulique et refaire une quantité d'éliminations déjà faites
médicaments qu'une vogue éphémère reprend périodi­
quement, laisse retomber bientôt dans l'oubli, jusqu'à
une nouvelle résurrection. Le bromure par exemple, il
a une action sédative du système nerveux, qui semble
toute indiquée dans le spasme glottique, une action
décongestionnante et anesthésiante, sur les muqueuses
gutturales. Il est lent, il est insuffisant. Ne comptez pas
sur lui. Dans le même ordre d'idées, éviter la belladone
et l'opium, le malade a besoin de toute son action muscu­
laire pour soutenir la lutte contre l'obstacle qui obstrue
sa respiration ; ne le paralysez pas. Les alcalins, le
benzoate de soude, le chlorate de potasse? Utiles dans
les stomatites, ils ne trouvent, ni dans l'état général,
malgré les théories sur l'oxygénation du sang qu'ils
doivent favoriser (G. Sée), ni sur l'état local qu'ils n at­
teignent pas, aucune indication.
Dans la série des antiseptiques internes, nous avons
vu que les mercuriaux doivent être rejetés, surtout chez
l'enfant, ils sont débilitants et dangereux (Sanné;. Le
soufre, de même, à cause de son action irritante sur les
muqueuses aériennes ; les balsamiques, copahu et cu-
bèbe, à cause de leurs difficultés d'introduction et des
difficultés digestives qu'ils entraînent ; le perchlorure de
fer, préparation instable dont on n explique pas l'inter­
vention dans l'estomac et dont l'efficacité est également
niée, après avoir été exaltée. On a vu que nous avions
gardé par des raisons exposées, le sulfate de quinine.
Nous faisons des vœux sincères pour que le chloral
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