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196 ANIMAUX.<br />

» aemula, apparebat, quae sub ligamentuli specie usque ad ovarii involucra proten-<br />

» debatur.<br />

» Dices eadem a Regnero de Graaf jam olim notata. Equidem non negaverim<br />

y> illustrem hune prosectorem in libro suo de organis muliebribus non modo si-<br />

» milem tubam delineasse, tabula XIX, fig. 3, sed et monuisse « tubas, quamvis<br />

» secundum ordinariam nature dispositionem in extremitate sua notabilem sem-<br />

» per coarctationem habeant, praeter naturam tamen aliquando claudi. » Verum<br />

» enimvero, cum non meminerit auctor an id in utraque tuba ita deprehenderit,<br />

y> an in virgine, an status iste praeter naturalis sterilitatem inducat, an vero con-<br />

)> ceptio nibilominus fieri possit,an a principio vitae talis structura suam originem<br />

)) ducat, sive an tractu temporis ita degenerare tubae possint, facile perspicimus<br />

)) multa nobis relicta esse problemata quae, utcumque soluta, multum negotii fa-<br />

» cessant in exemplo nostro. Erat enim haec femina maritata, viginti quatuor annos<br />

)) nata, quae filium pepererat, quem vidi ipse, octo jam annos natum. Die igitur<br />

» tubas ab incunabulis clausas sterilitatem inducere : quare haec nostra femina<br />

» peperit ? Die concepisse tubis clausis : quomodo ovulum ingredi tubam potuit ?<br />

» Die coaluisse tubas post partum : quomodo id nosti ? quomodo adeo evanescere<br />

» in utroque latere fimbriae possunt, tanquam nunquam adfuissent ? Si quidem<br />

» ex ovario ad tubas alia daretur via praeter illarum orificium, unico gressu omnes<br />

» superarentur difflcultates : sed fictiones intellectum quidem adjuvant, rei veri-<br />

» tatem non demonstrant ; praestat igitur ignorationem fateri, quam speculatio-<br />

» nibus indulgere. » ( Vide Comment. Âcad. retropol. tome IV, pages 261 et 262).<br />

L'auteur de cette observation, qui marque, comme l'on voit, autant d'esprit et de<br />

jugement que de connaissances en anatomie, a raison de se faire ces difficultés,<br />

qui paraissent être en effet insurmontables dans le système des œufs, mais qui<br />

disparaissent dans notre explication ; et cette observation semble seulement prou­<br />

ver, comme nous l'avons dit, que la liqueur séminale de la femelle peut bien péné­<br />

trer le tissu de la matrice, et y entrer à travers les pores des membranes de ce<br />

viscère, comme je ne doute pas que celle du mâle ne puisse y entrer aussi de la<br />

même façon : il me semble que pour se le persuader, il suffît de faire attention à<br />

l'altération que la liqueur séminale du mâle cause à ce viscère, et à l'espèce de vé­<br />

gétation ou de développement qu'elle y cause. D'ailleurs la liqueur qui sort par<br />

les lacunes de Graaf, tant celles qui sont autour du col de la matrice, que celles<br />

qui sont aux environs de l'orifice extérieur de l'urètre, étant, comme nous l'avons<br />

insinué, de la même nature que la liqueur du corps glanduleux, il est bien évident<br />

que cette liqueur vient des testicules, et cependant il n'y a aucun vaisseau qui<br />

puisse la conduire, aucune voie connue par où elle puisse passer ; par conséquent<br />

on doit conclure qu'elle pénètre le tissu spongieux de toutes ces parties, et que<br />

non-seulement elle entre ainsi dans la matrice, mais même qu'elle en peut sortir<br />

lorsque ces parties sont en irritation.<br />

Mais quand même on se refuserait à cette idée, et qu'on traiterait de chose im­<br />

possible la pénétration du tissu de la matrice et des trompes par les molécules

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