Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Organisation de séjours linguistiques EC Aimée-Stitelmann, Plan-les-Ouates
! Le fait que les élèves n’étaient pas suffisamment avertis dès le départ des modalités du
projet. Il faudra donc s’assurer à l’avenir que les élèves puissent faire le choix de leur
option en toute connaissance de cause.
! Une certaine impatience du côté des élèves de passer au travail concret dès le départ; or, il
fallait un travail de préparation relativement important. Il serait donc utile de mieux préparer
les élèves au mandat, en leur confiant de petits mandats dès la première année pour
leur apprendre à travailler en équipe et de manière de plus en plus autonome.
3 Appréciation critique et conclusions
Étant donné la satisfaction des élèves et leur sentiment d’avoir acquis un grand nombre de
compétences grâce au module, celui-ci peut être considéré comme une réussite, d’autant plus
qu’il a contribué à redynamiser l’école et que les séjours linguistiques ont été un grand
succès.
L’expérience a cependant également montré à quel point il est indispensable de bien définir
dès le départ le mandat confié aux élèves. En l’occurrence, l’école a navigué à vue dans un
premier temps et les élèves se sentaient par conséquent désorientés. Force est de constater
qu’il ne peut pas y avoir d’encadrement de qualité et de responsabilisation des élèves si le
coach n’a pas d’idée claire sur le contenu et la faisabilité du mandat. Heureusement, l’école a
eu la chance de pouvoir bénéficier de l’appui du responsable du Centre des séjours à l’étranger,
qui a aidé à redéfinir le mandat. Cette redéfinition du projet en fonction de la réalité sur le
terrain (nécessité d’organiser les séjours par le biais du Centre des séjours afin de maintenir
les coûts dans un cadre acceptable) a sans aucun doute été nécessaire, bien qu’elle ait en
partie fait perdre au module son caractère interdisciplinaire (gestion financière). Il faut
cependant rester modeste lors de la définition du contenu et des objectifs de formation d’un
mandat, car des tâches trop exigeantes empêchent les coachs de transférer des responsabilités
aux élèves, limitant les possibilités de travail autonome.
Le changement d’enseignant et la modification de la composition du groupe d’élèves, intervenus
au début de la troisième année, n’étaient sans doute pas bénéfiques pour la bonne
marche du projet. Ils seraient donc à éviter. De même, des considérations administratives
mises à part, les raisons de continuer le module après le séjour ne sont pas évidentes. Il
faudrait donc que les travaux qui s’ensuivent fassent également l’objet d’un mandat clair,
avec des objectifs bien définis en termes de produits attendus et de tâches à accomplir par les
élèves. Selon toute apparence, un tel mandat n’existait pas à la fin du mois de janvier 2007 –
ou il n’avait pas (encore) été communiqué aux élèves.
De manière générale, on peut retenir de l’expérience qu’il est primordial que les activités
organisées autour d’un mandat suivent en premier lieu la logique de celui-ci et non pas la
seule logique de l’école. Une attention particulière doit donc être prêtée à la compatibilité du
mandat et de son organisation avec le cadre scolaire, car toute activité en lien avec le mandat
et tout changement par rapport à celui-ci doivent en principe pouvoir être justifiés en fonction
du mandat. Par conséquent, les exigences de l’école en termes de produits attendus, délais,
etc. doivent être clairement posées dès le départ afin de fixer un cadre à l’intérieur duquel les
élèves peuvent ensuite agir de la façon la plus autonome possible. N’oublions pas que le rôle
primaire du coach consiste à assister les élèves dans la réalisation du mandat et non pas à faire
le relais entre l’école et les élèves pour expliquer à ces derniers les nouvelles exigences de la
première. Vis-à-vis de l’école en tant que mandante, le coach devrait pouvoir garantir d’être
en mesure d’amener les élèves à effectuer les tâches prévues dans les délais convenus, ce qui
implique qu’il connaisse les compétences des élèves, les limites de ses propres compétences
et surtout qu’il ait une vision globale des processus nécessaires à l’accomplissement du
mandat. Sinon, un coaching crédible et efficace est impossible.
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