Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Entreprise „junior“ („Entreprendre Ensemble“) à l’ESC Porrentruy
En ce qui concerne l’évolution des prestations des élèves au cours du module, tous les
experts/praticiens affirment avoir pu observer des progrès notables. Le représentant de
Genilem fait pourtant remarquer que le projet tout en étant „bien mené“ ne se trouvait pas
parmi les meilleurs de ceux qu’il accompagnait durant la même période. Il fait notamment
observer que „c’étaient souvent les mêmes élèves qui effectuaient les tâches“, qu’il y avait
„un noyau dur d’élèves qui se chargeaient d’une grande partie du travail.“ Ce constat est
d’ailleurs reflété par la manière dont les élèves jugent leur charge de travail (très élevée: 2;
élevée: 5; moyenne: 2; faible: 1) et par la remarque d’une élève qui fait observer que „tout le
monde ne se sentait pas concerné par le projet“.
2.2 Authenticité
Le module est généralement jugé authentique. Ainsi, les enseignants et les responsables
jugent le rapport avec la pratique très bon, et les enseignants estiment que les élèves ont très
bien pu se rendre compte des enjeux de la pratique en entreprise – un avis partagé par les
experts/praticiens qui évaluent cet aspect comme positif (2), voire très positif (2). La
représentante de Créapole soulève que „le projet permet aux élèves notamment de développer
le goût du risque, de se prendre en charge, d’apprendre à accepter l’échec, de gérer le risque,
de travailler en groupe et de se frotter à l’économie“, tandis que le fournisseur principal fait
remarquer que „le projet permet aux élèves de passer de la théorie à la pratique“, qu’ils „se
rendent notamment compte des problèmes de la mise en œuvre: des problèmes de délais ainsi
que des problèmes techniques.“
Quant à la question de savoir dans quelle mesure les élèves ont pu agir de manière entrepreneuriale,
les réponses sont presque tout aussi positives, avec quelques bémols pourtant.
Ainsi, le fournisseur principal fait observer que „les élèves ne se rendent pas compte de la
structure des prix“. Il dit avoir fait des concessions importantes par rapport aux conditions de
vente. Le produit aurait été vendu aux élèves largement au-dessous du prix réel. Selon lui,
ceci était partiellement dû au fait que l’envergure restreinte du projet ne permettait pas de
profiter d’éventuelles économies d’échelle et qu’il n’a donc pas facturé les coûts fixes réels.
Mais même lors d’une production plus importante, il doute fortement que le produit soit
économiquement viable sous les conditions actuelles (production dans la région) – ce dont les
élèves ne se sont pas forcément rendus compte. Le représentant de Génilem, pour sa part, fait
remarquer que „tous les élèves ne sont pas des entrepreneurs – certains sont plutôt des
exécutants, parfois de manière très indépendante, mais parfois il faut bien les encadrer“.
2.3 Autonomie des élèves
Les enseignants estiment que les élèves ont très largement pu agir de manière autonome en
ce qui concerne la planification, la mise en œuvre et le contrôle de leurs tâches.
Similairement, mais de manière un peu moins nette, les élèves trouvent qu’elles ont pu agir de
manière largement autonome.
Les enseignants disent avoir laissé beaucoup d’autonomie aux élèves: „le rôle des
enseignants était d’observer et de signaler d’éventuels problèmes afin d’inciter les élèves à les
résoudre“. Il ressort d’ailleurs des procès-verbaux des séances qu’ils ont effectivement bien
agi en coachs, en laissant les élèves s’occuper du projet, tout en leur posant des questions
critiques lorsque cela était nécessaire. Ils indiquent en outre avoir souvent été consultés par
les élèves pour qu’ils vérifient leur travail. Cependant, tous les contacts avec des tiers auraient
été établis et entretenus par les élèves, ce qui est notamment confirmé par le fournisseur
principal.
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