Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Teil II: Fallstudien zum Lernbüro und kategoriespezifische Empfehlungen
estiment en outre que leur collaboration avec l’école contribue à surmonter le clivage entre
l’économie et l’enseignement. Aux yeux d’un intervenant, l’image de l’école de commerce
s’est nettement améliorée grâce aux modules pratiques.
b. Points faibles de la FPP
Tous les points faibles et difficultés mentionnés par les différents interlocuteurs ont déjà été
exposés auparavant, à savoir notamment:
! les lacunes dans l’encadrement des élèves;
! une culture de l’école pas toujours propice aux modules pratiques;
! les problèmes d’horaire;
! la nécessité d’intégrer la note de la FPP à celle d’autres matières;
! l’inefficacité de la FPP en ce qui concerne la réalisation des objectifs de formation par les
élèves MPC;
! les comportements stratégiques des élèves MPC dans le souci de décrocher une meilleure
note;
! le manque de motivation et la mauvaise ambiance chez les élèves MPC;
! la surcharge de travail des enseignants MPC;
! l’insuffisance de l’espace de travail pour la filière MPC.
3 Appréciation critique et conclusions
L’ESC Neuchâtel (Lycée Jean Piaget) a le mérite d’avoir soumis des modules pratiques du
type „entreprise virtuelle“ à un test en grandeur réelle dans une école de commerce d’une
certaine taille. Si l’expérience a remporté un certain succès auprès des élèves DC, elle a
également montré les limites d’une telle approche pour des élèves MPC. Il paraît en effet
difficile d’exploiter des économies d’échelle en assurant une bonne partie de l’encadrement
des élèves par le bais de supports papier (instructions dans le cahier des tâches et critique du
travail à travers les fiches d’appréciation), car ceux-ci ne constituent pas une alternative
viable à un encadrement basé sur des rapports directs entre coachs et élèves. De plus, la
centration exagérée sur les notes entraîne des effets pervers, car elle fait perdre de vue aux
élèves l’objectif primaire des modules pratiques: l’acquisition de compétences.
La présente évaluation fait apparaître une différence nette entre les élèves MPC et DC quant à
la réalisation des objectifs de formation, ce qui peut surprendre à première vue. Selon toute
vraisemblance, ces deux filières accueillent des publics bien différents: les élèves MPC sont
non seulement plus exigeants vis-à-vis des modules pratiques et plus difficiles à motiver pour
des tâches „virtuelles“, mais mettent également plus facilement en œuvre des stratégies
d’évitement dans le but de décrocher une bonne note. De même, les élèves MPC sont moins
enthousiasmés par l’aspect „pratique“ des modules et ne semblent pas y voir une bonne
occasion de se faire une idée des différentes spécialisations au sein de leur branche dans la
perspective d’un choix professionnel. Pour eux, le rapport à la pratique en entreprise et à leur
avenir professionnel est davantage ancré dans leur „travail interdisciplinaire“ (travail de maturité),
qu’ils doivent rédiger en troisième année, et davantage encore dans le stage de longue
durée (stage de maturité professionnelle) qu’ils effectueront en quatrième année. Le sens que
les élèves MPC attribuent à la FPP n’est donc pas du tout le même que pour les élèves DC.
S’y ajoutent des problèmes structurels inhérents aux modules pratiques mis en œuvre à l’ESC
Neuchâtel, présents dans les deux filières bien que nettement plus accentués dans la filière
MPC: une certaine tendance à l’encadrement „par le papier“ et un souci excessif des notes,
qui risque d’éclipser la dimension apprentissage. Dans la filière DC, la pression de la note et
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