Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Stages en entreprise d’entraînement – ESTER, La Chaux-de-Fonds
vail et le travail en équipe) pour que les élèves soient mieux préparés aux activités de l’entreprise
d’entraînement.
Les élèves trouvent par ailleurs que les expériences pratiques acquises grâce au module n’ont
que moyennement été mises en valeur à l’école suite au stage en entreprise d’entraînement, et
les responsables de l’école pensent qu’il faudra encore améliorer la communication des objectifs
du guide méthodique à l’ensemble du corps enseignant, afin de mieux pouvoir exploiter
les synergies entre la formation théorique et le module pratique. Selon les responsables de
l’école, cela ne devrait pas leur poser trop de problèmes, les enseignants étant généralement
très favorables au module.
Si la responsable du module trouve que le module a un impact positif sur l’acquisition de
compétences scolaires par les élèves, ces derniers sont moins optimistes: de manière générale,
les élèves trouvent que le module n’a que moyennement suscité de l’intérêt pour la matière
scolaire ou facilité la compréhension de celle-ci.
2.5 Encadrement des élèves
Les coachs estiment qu’ils ont „très bien“ pu encadrer les élèves, ce qui est confirmé par les
élèves DC. Les élèves MPC sont un peu moins positifs, jugeant l’encadrement „bon“. Ils
auraient parfois souhaité bénéficier de plus de séances de débriefing et de feedback, afin
d’avoir davantage de „retour“ de la part des coachs – d’autant plus que le travail revêtait souvent
un caractère purement fictif. Aussi bien les remarques des coachs („les ‘fouteurs’ de
merde de l’école ne changent pas leur comportement à l’entreprise d’entraînement“) que celles
faites par les représentants de l’école suggèrent que les coachs étaient parfois dépassés par
des problèmes de discipline. Aux yeux de la responsable du module et de la direction de
l’école, ces problèmes comportementaux – comme d’ailleurs le problème de sous-occupation
des élèves MPC – sont surtout dus à un encadrement insuffisant de la part des coachs qui,
selon eux, n’ont peut-être pas les capacités professionnelles nécessaires pour bien s’adapter à
ce public d’adolescents. Cette mise en cause du travail des coachs par la direction de l’école
n’est pas passée inaperçue des élèves DC, qui déploraient un „manque d’appui de la part de
la direction de l’école“. Concrètement, ils avaient l’impression que la direction de l’école
reprochait aux coachs de ne pas leur donner suffisamment à faire et critiquait le travail des
coachs – ce qui, selon les élèves DC, était totalement injustifié, car ils se sentaient très bien
encadrés et regrettaient de devoir rédiger un rapport de stage supplémentaire pour l’école. À
leur avis, ces tensions entre la direction de l’école et l’entreprise d’entraînement n’ont pourtant
pas terni leur relation avec les coachs.
2.6 Conditions-cadre
La responsable du module assurait le relais entre l’école et l’entreprise d’entraînement
(négociation des conditions, planification, communication vis-à-vis du corps enseignant) et
suivait les élèves sur place. Elle pense avoir été à la hauteur de sa tâche et n’éprouve pas de
besoins de formation, car ayant travaillé plus de 12 ans en entreprise (vente, marketing et
ressources humaines), elle se sent tout à fait à l’aise dans sa fonction.
Les coachs disent également bien avoir pu répondre aux exigences du module. Ils soulignent
que pour remplir leur tâche, il leur faut une bonne connaissance du fonctionnement des départements
d’une entreprise ainsi que des connaissances en comptabilité et en informatique. De
même, ils doivent être capables d’encadrer des groupes et de gérer des conflits. Ils disposent
d’une formation en tant que formateurs d’adultes et ne ressentent pas de besoins de formation
spécifiques en relation avec le module. Ils se félicitent de la bonne collaboration avec l’école,
qui a eu lieu dans un esprit de partenariat.
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