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Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

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Teil II: Fallstudien zum Lernbüro und kategoriespezifische Empfehlungen<br />

l’apprentissage, n’explique donc pas les divergences entre les appréciations. Notons au passage<br />

que les élèves, dans leurs appréciations, ne font guère de distinction entre les „objectifs<br />

non abordés“ et le reste des objectifs.<br />

Troisième hypothèse: les enseignants portent un regard insuffisant sur les processus de<br />

travail et surévaluent la réalisation des objectifs<br />

Comme nous l’avons mentionné plus haut, les enseignants n’ont guère pu observer les processus<br />

de travail et ne peuvent donc pas donner un feedback en vue de leur amélioration. Ce<br />

constat est reflété par les remarques des enseignants, qui trouvent que l’encadrement des<br />

élèves était insuffisant, qu’ils manquaient de temps pour remédier aux lacunes des élèves et<br />

qu’il était impossible d’assurer un suivi personnel des élèves, mais aussi par celles des élèves,<br />

qui se plaignent de la mauvaise qualité de l’encadrement et déplorent que les corrections<br />

n’aient pas toujours été faites à temps („les erreurs étaient donc répétées et entraient également<br />

dans l’appréciation suivante“) et que les critères d’évaluation fussent parfois inadéquats<br />

ou incompréhensibles („on ne savait jamais ce qu’on a fait faux!“). Certains élèves évoquent<br />

également des évaluations peu cohérentes („d’un côté, il était possible d’obtenir une bonne<br />

note, même si un travail n’avait pas été fait, de l’autre côté, quelqu’un pouvait bien faire un<br />

travail et quand même recevoir une mauvaise note“). Les élèves trouvent en outre que le<br />

temps de travail indicatif pour chaque tâche ne correspondait pas du tout à la réalité. Pour<br />

certaines tâches, le temps de travail estimé par les enseignants était selon eux clairement sousévalué,<br />

alors que pour d’autres, il était surévalué.<br />

Comment distinguer cette troisième hypothèse de la première (spécialisation des élèves)? –<br />

Parmi les objectifs de formation, nous pouvons en identifier quelques-uns qui renvoient à des<br />

situations auxquelles tous les élèves étaient sans doute exposés, mais qui, selon eux, n’ont<br />

tout de même pas pu être atteints. Il s’agit d’objectifs comme: 2 – Planifier son travail; fixer<br />

des objectifs et des priorités, 6 – Aptitude à gérer les conflits/savoir accepter la critique ou<br />

encore, 7 – Aptitude au travail en équipe / collaboration. En effet, beaucoup d’élèves ont été<br />

stressés par les modules pratiques. De même, la composition des groupes, imposée, a changé<br />

plusieurs fois – il est donc peu probable qu’ils n’aient pas connu des situations de conflits<br />

durant les trois semestres du programme. L’exemple montre bien qu’il ne suffit pas d’exposer<br />

les élèves à des situations spécifiques et de leur répéter qu’ils n’ont pas (encore) atteint les<br />

objectifs pour qu’ils fassent des progrès; il faudrait les encadrer davantage. Les trois objectifs<br />

cités ne sont probablement pas les seuls concernés par la troisième hypothèse, mais ce sont les<br />

seuls pour lesquels une spécialisation des élèves (voir notre première hypothèse) n’entre<br />

guère en ligne de compte. Une mauvaise maîtrise des objectifs de formation par les<br />

enseignants pourrait également expliquer le fait que les élèves évaluent la réalisation des<br />

objectifs de formation „non abordés“ en moyenne presque tout aussi bien que la réalisation<br />

des objectifs abordés (voir le tableau ci-dessus).<br />

Quatrième hypothèse: les élèves ont une attitude négative vis-à-vis des modules de formation<br />

pratique et sous-évaluent par conséquent le taux de réalisation des objectifs<br />

Les élèves MPC sont convaincus que le module ne leur apprend rien. Leurs enseignants estiment<br />

que cet avis est aussi fréquent chez les enseignants de l’école qui ne sont pas impliqués<br />

dans les modules pratiques. Le climat général dans l’école aurait donc pu influencer l’attitude<br />

des élèves et ceux-ci auraient par conséquent pu sous-estimer la réalisation des objectifs de<br />

formation. Les enseignants font également état d’une certaine résistance de la part des élèves<br />

MPC. Selon eux, les élèves ne comprennent pas les enjeux du module et les enseignants n’ont<br />

pas réussi à leur transmettre le message. Selon les enseignants MPC, ce phénomène était<br />

plus accentué pour le groupe d’élèves de la filière MPC que pour le groupe d’élèves DC<br />

qu’ils avaient suivi l’année précédente. À première vue, notre quatrième hypothèse est<br />

confirmée par le fait que les élèves qui n’ont pas aimé le module ont tendance à dire qu’ils ont<br />

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