Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Stage en entreprise EC Aimée-Stitelmann, Plan-les-Ouates
constat qui semble surtout être lié au fait que ceux-ci n’aspiraient pas nécessairement à un
emploi dans le domaine des voyages.
Interrogés sur les facteurs de succès de ce type de module, la responsable du module et
l’enseignant indiquent qu’il est très important que les élèves soient motivés et bien préparés
au stage. De même, un travail soutenu d’approche des entreprises est nécessaire – p.ex. par le
biais des associations patronales. Aux yeux des responsables d’entreprise, il est important
que les entreprises puissent mettre à disposition du temps de leurs collaborateurs, selon un
planning établi au préalable; qu’elles puissent assurer un suivi avec feedback et, dans la
mesure du possible, mettre à disposition de l’élève une place de travail et un ordinateur. Un
responsable souhaite par ailleurs qu’un contrat plus formel, de type „apprentissage“, soit
conclu (si possible pour une période de plus de trois semaines). De même, l’importance de la
motivation du stagiaire est soulignée.
Une certaine confusion règne à l’égard de la durée optimale du stage, celui-ci étant jugé à la
fois trop court et trop long: il était trop long pour un stage de découverte (stage
d’observation), dont le but est de permettre à l’élève de se faire une idée des diverses activités
d’un métier, l’acquisition de compétences ne constituant pas un objectif en soi. Or, certains
responsables d’entreprise semblent avoir accueilli leur stagiaire surtout dans cette optique-là.
Le stage était également trop long aux yeux d’une partie des élèves, qui avaient l’impression
de rater trop de cours intéressants à l’école alors qu’ils ne faisaient pas grand-chose durant le
stage et avaient l’impression de ne rien y apprendre. Par contre, aux yeux de certains responsables
d’entreprise et de certains élèves, le stage était trop court pour que les élèves apprennent
vraiment à se servir des logiciels spécifiques aux agences de voyages (p.ex. systèmes de
réservation) et pour qu’ils arrivent à effectuer une série de tâches typiques de la branche. Les
élèves sont de plus plutôt favorable à l’idée d’allonger la durée du stage pour pouvoir acquérir
davantage de connaissances (p.ex. en ce qui concerne l’utilisation d’outils spécifiques à la
branche) – à condition que le problème du rattrapage des cours soit résolu!
2.7 Impact du stage sur l’attractivité des ESC
Interrogés sur l’impact d’une éventuelle introduction de stages de courte durée sur l’attractivité
des écoles de commerce aux yeux des élèves potentiels, l’enseignant et la responsable
du module font remarquer que, du côté des élèves, les stages (volontaires) sont bien
appréciés, mais qu’il s’agit d’une question tout à fait hypothétique, car il serait impossible
d’introduire des stages à large échelle. Si l’école voulait rendre les stages obligatoires pour
tous les élèves, elle serait obligée de garantir un nombre suffisant de places – ce qu’elle ne
peut pas faire. Les stages joueront donc un rôle plutôt marginal à l’avenir. Ils estiment qu’il
n’y a déjà pas suffisamment de places d’apprentissage à Genève et que les entreprises ont déjà
l’impression de faire des efforts importants pour accueillir plus d’apprentis. Le fait de devoir
en plus accueillir régulièrement des stagiaires serait donc une charge excessive pour elles. Cet
avis est confirmé par les responsables d’entreprise, qui trouvent que les stages constituent
certainement un atout pour les élèves mais qui, pour la plupart, ne sont pas prêts à refaire
l’expérience en accueillant de nouveau des élèves de l’école de commerce.
Constat intéressant du côté des élèves: ils estiment tous que l’attractivité des écoles de
commerce serait fortement améliorée par l’introduction de stages – et ceci malgré le fait que
quatre élèves sur neuf n’ont pas ou n’ont que moyennement apprécié leur stage.
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