Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Création d’une entreprise virtuelle à l’ESC Fribourg (Collège de Gambach)
Chez les Alémaniques, des différences importantes dans l’appréciation de l’objectif „réfuter
des objections“ (5) sont apparues à l’intérieur de deux groupes (avec chaque fois 2 élèves qui
mettent „très bien“, alors que d’autres élèves mettent „mal“ ou „moyennement“). Globalement,
plus de la moitié des élèves indiquent de n’avoir que „mal“ ou „moyennement“ atteint
cet objectif (4 „très bien“, 2 „bien“, 6 „moyen“, 2 „mal“, 1 „sans indication“). Quant à
l’aptitude de gérer les conflits et d’accepter la critique (22), il y a des différences importantes
entre les trois groupes germanophones: Dans un groupe, cela a l’air d’avoir bien marché (2
„très bien“, 4 „bien“), dans un autre, le verdict est mitigé (2 „très bien“, 1 „bien“, 1
„moyennement“, 1 „mal“), alors que l’objectif n’a apparemment pas pu être atteint dans le
troisième groupe (1 „bien“, 1 „moyennement“, 2 „très mal“). Tout indique que le dernier
groupe a connu le moins de difficultés en ce qui concerne son organisation interne; on doit
donc retenir l’hypothèse que l’absence de conflits dans ce groupe s’est traduit par une absence
d’apprentissages en vue de l’objectif 22. 63
En comparant les réponses des trois groupes germanophones, on constate par ailleurs que
pour 7 objectifs (1, 3, 10, 16, 17, 21, 22) la différence entre les trois moyennes égale ou
excède 1 point (sur une échelle de 5) – et que pour tous ces objectifs, l’ordre des trois groupes
est le même. Pour le reste des objectifs, les moyennes globales des trois groupes sont
semblables (avec une différence de 0.2 points). A la lumière des informations recueillies dans
le cadre de l’évaluation, ces divergences restent largement inexpliquées. Force est de
constater que le groupe qui a été le mieux évalué par les enseignants et qui a à toute
vraisemblance connu le moins de problèmes à l’interne (conflits, resquillage, etc.) s’est
montré moins positif à l’évaluation que les autres groupes. – Ce groupe était-il plus ambitieux
que les autres? Le projet de ces élèves était-il plus avancé que les autres et se posaient-ils
donc des questions que les autres élèves ne se posaient pas encore?
Deux membres de l’instance de supervision se sont prononcés sur l’évolution des prestations
des élèves avec le temps. L’un d’entre eux, ayant été en contact avec une partie des élèves,
pense que „de manière générale, les élèves ont vraiment acquis des compétences“, surtout en
ce qui concerne la culture générale de l’entreprise, tandis que l’autre fait remarquer que – à
juger sur la base des dossiers d’élèves – les différences entre les groupes étaient assez grandes
en ce qui concerne les produits ainsi que la qualité du travail et l’approche. Selon lui, c’étaient
toujours les mêmes groupes qui fournissaient un bon travail. Et il précise par ailleurs que la
qualité des travaux effectués à chaque étape du module ne dépendait pas de la réalisabilité des
produits.
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L’interprétation de ces données n’est pas aisée, car une mauvaise appréciation de ce point par les élèves peut
d’une part être due au fait qu’il n’y a pas eu de conflits et donc rien à apprendre en la matière ou d’autre part,
qu’il y a des conflits importants qui n’ont pas été résolus. A l’inverse, une appréciation positive peut indiquer
l’absence de conflits importants ou bien la résolution fructueuse d’un conflit. Le véritable défi en vue de
l’apprentissage consiste à transformer des situations conflictuelles en une expérience positive pour toutes les
personnes impliquées. L’analyse par groupe a donné le résultat suivant: d’une part, uniquement des membres
du premier groupe, qui évalue ce point le plus positivement, font mention de conflits lorsqu’on leur demande
d’indiquer des points négatifs du projet – un processus d’apprentissage y semble donc bien avoir eu lieu;
d’autre part, le groupe qui a été désigné comme le moins conflictuel par les enseignants évalue cet objectif 2
points en-dessous du premier groupe (2.3 vs. 4.3 sur une échelle de 5) – l’absence de conflits aurait donc
pour effet que les élèves concernés estiment qu’ils n’ont rien appris en termes de gestion de conflits.
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