Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Teil II: Fallstudien zum Lernbüro und kategoriespezifische Empfehlungen
b. Points faibles du module
Outre les problèmes d’encadrement et un certain manque d’informations au début du module
(rôle du portfolio, degré de réalité attendu), le rapport insuffisant avec la pratique, un certain
manque du côté des infrastructures ainsi que les difficultés liées à l’évaluation lors des
différentes étapes (chez les francophones), les problèmes suivants ont été soulevés:
Les enseignants et la quasi-totalité des élèves souhaiteraient que le module fasse l’objet
d’une note à part entière. Les enseignants font remarquer que le fait de devoir répartir la note
sur deux autres matières peut mener à des interférences avec d’autres matières et les
enseignants respectifs. Des élèves francophones suggèrent que la note soit en partie prise en
compte pour „économie d’entreprise“ et non pas pour „comptabilité“, car ils n’ont pas fait de
la comptabilité durant les deux premiers semestres du module. Des élèves germanophones
déplorent que le module demande un grand investissement de leur part, alors que la note n’est
que faiblement prise en compte.
Les enseignants font état de difficultés concernant la composition des groupes. Ainsi, ils ont
observé que les élèves se regroupent parfois spontanément en fonction de leur performance
(les bons élèves ensemble et les minimalistes ensemble). Ils trouvent alors difficile de décider
s’il convient d’intervenir. Un problème similaire se pose à la fin du deuxième semestre
lorsqu’il s’agit de regrouper les élèves autour des projets retenus pour la suite. De plus, ils
jugent que les groupes de 6 à 7 élèves chez les germanophones étaient trop grands et qu’ils
rencontraient souvent des problèmes de resquillage 65 . Ces constats sont largement confirmés
par les réponses des élèves. Des enseignants proposent par ailleurs de mieux sensibiliser les
élèves au départ du module aux problèmes liés à la dynamique de groupe (p.ex. à travers des
jeux de rôle, etc.)
Les enseignants souhaiteraient par ailleurs que les enseignants d’autres disciplines s’impliquent
davantage dans le projet. Ils jugent important que la direction de l’école encourage
l’harmonisation du programme scolaire avec le module pratique (surtout en ce qui concerne
les branches professionnelles). Pour eux, cela représente un certain défi, puisqu’il n’est pas
sûr que tous les enseignants soient ravis du projet, bien que, dans le cas de certains
enseignants proactifs, la collaboration fonctionne déjà très bien.
Les élèves germanophones déplorent que la sélection des groupes n’ait pas eu lieu plus tôt.
Ils trouvaient démotivant de travailler en sachant que seulement un ou deux projets sur trois
seraient retenus en vue du troisième semestre. Finalement, les enseignants ont annoncé, lors
de la journée de sélection, de vouloir continuer avec les trois projets, mais cela ne change rien
au fait que certains élèves ont passé le deuxième semestre à travailler sur un projet dont ils
étaient sûrs qu’il allait être abandonné.
Les élèves font également état de problèmes liés à la mauvaise gestion du temps au sein des
groupes; certains souhaiteraient que les enseignants interviennent davantage, mais ils concèdent
en général que ces difficultés font partie du processus d’apprentissage – à l’instar de cet
élève qui observe qu’“on a vraiment été lâchés dans la nature et au début, cela nous a
passablement posé des problèmes. Avec le temps, nous avons pu nous structurer pour
effectuer un travail de qualité.“
65
Le terme est employé ici pour désigner le phénomène des élèves se soustrayant à la part du travail de groupe
qui leur incombe (free riders).
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