Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Teil II: Fallstudien zur Juniorfirma und kategoriespezifische Empfehlungen
Tous les élèves de troisième année (15 personnes) devaient participer au module. A l’avenir,
celui-ci sera proposé en option, les élèves y prendront donc part sur la base d’un volontariat;
les responsables s’attendent à ce que cela ait un impact positif sur la motivation des élèves.
Le module a été accompagné par trois enseignants (représentant les branches comptabilité,
marketing et techniques de bureau) qui ont encadré les élèves en leur accordant beaucoup
d’autonomie. Ce rôle de coach est différent du rôle classique des enseignants et implique
qu’ils relâchent en partie le contrôle, tout en restant disponibles pour aider à gérer des
conflits, pour (ré-)orienter l’organisation ou pour donner des conseils là où cela s’avère
nécessaire.
En outre, trois types d’acteurs externes sont intervenus au cours du module:
! Genilem VS (3 personnes différentes ont assuré cette tâche au cours du module), par le
biais de Créapole, a suivi le projet à raison d’une intervention par mois – l’année précédente
une telle intervention avait encore eu lieu tous les 15 jours. Les représentants de
Genilem se chargent en partie du coaching des élèves. Selon l’un d’entre eux, leur tâche
consiste „à apporter un regard extérieur par rapport à l’avancement du projet et à apporter
de l’expérience en matière de création d’entreprise.“ De même, ils donnent dans certains
cas des cours sur des sujets en relation avec la création de l’entreprise (comment faire une
étude de marché ou un business plan ?), or ces cours peuvent également être donnés par
des enseignants sur place. Les représentants de Genilem sont rémunérés par le biais d’un
fonds de promotion économique du Canton de Jura. Ce budget n’est donc pas géré par
l’école. Les élèves ont par ailleurs pu assister à une journée de présentation de jeunes
entreprises organisée par Créapole.
! Un responsable du marketing d’une banque est intervenu durant 3 à 4 heures dans le cadre
des cours pour apprendre aux élèves les bases du marketing. De même, il a participé à
l’évaluation des travaux pratiques des élèves en matière de publicité (préparation de la
campagne publicitaire pour leur produit). Cette personne a été indemnisée pour son intervention.
! Différentes personnes ont été contactées par les élèves lors de leurs démarches en vue de la
recherche d’un fournisseur pour leur produit. Les enseignants et les responsables du projet
ont fait remarquer que notamment le fournisseur principal a joué un rôle important en ce
qui concerne l’encadrement des élèves. Or, il n’a été en contact avec le projet que par le
biais de ces derniers et son engagement avait lieu sur une base volontaire.
En ce qui concerne le financement du projet, un fonds de CHF 5’000.-- a été constitué (financé
à l’origine par Créapole lors du lancement du projet). Ce fonds est renouvelé par l’activité
de l’entreprise „junior“. En cas de pertes, l’école renouvelle le fonds, et en cas d’un bénéfice
supérieur à CHF 200.--, celui-ci est réparti pour moitié aux élèves, l’autre moitié étant utilisée
pour constituer une réserve en vue de projets à venir. Les élèves n’assument aucun risque
économique – à part celui de ne recevoir aucune rémunération pour leur travail.
Enfin, en ce qui concerne les infrastructures, les élèves ont souvent été amenés à travailler
dans une salle d’informatique commune qu’ils devaient partager avec d’autres élèves. Un
projet de rénovation est cependant en cours qui permettra d’aménager une salle en bureau.
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