Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Teil II: Fallstudien zum Lernbüro und kategoriespezifische Empfehlungen
De manière générale, les enseignants se sentent bien encadrés et soutenus par la direction de
l’école. Les enseignants MPC, dont certains pilotent le programme déjà pour la troisième
fois, auraient souhaité un appui spécifique de la part de l’OFFT pour la mise en place d’un
programme pratique dans une grande école (environ 400 élèves concernés). De même, ils se
demandent pourquoi l’évaluation n’est pas intervenue plus tôt et se plaignent d’un certain
manque d’intérêt du côté des „experts“ fédéraux. Plusieurs d’entre eux se sentent un peu
lâchés („on nous a largement laissés libres dans la façon de mener notre projet. Mais …
étions-nous dans le droit chemin?“).
La collaboration entre l’école et les intervenants est jugée très positive par tous les intéressés.
Pour les enseignants MPC, c’est une bonne occasion pour l’école de se faire connaître. À
l’avenir, ils aimeraient développer également une collaboration avec la poste et une banque.
Certains intervenants trouvaient leur intervention un peu trop courte, pas assez étoffée. Selon
eux, on pourrait faire davantage dans ce sens. L’un d’entre eux estime que son jeu de rôle
manquait de réalisme („lorsqu’il s’agit de détails techniques, p.ex. en parlant de l’achat d’un
centre d’usinage pour la production de cadrans, les enseignants devraient consulter quelqu’un
qui vient du métier pour s’assurer que la situation décrite soit effectivement plausible“).
D’autres auraient aimé un feed-back par rapport à leur intervention. Tous les intervenants
se disent par ailleurs prêts à refaire l’expérience.
En ce qui concerne l’attitude générale des enseignants de l’école, les enseignants MPC
trouvent qu’ils sont nombreux à être hostiles à la FPP. Selon eux, on trouve parmi les
enseignants opposés aux modules pratiques des enseignants très engagés qui s’investissent
beaucoup dans leur branche et qui estiment pouvoir faire un travail plus efficace en
enseignant la matière dans le cadre scolaire. Les enseignants DC font une toute autre analyse
de la situation, jugeant l’attitude des autres enseignants plutôt bonne. Les enseignants des
deux filières s’accordent cependant à dire que l’introduction d’une note à part entière pour la
FPP ne ferait pas seulement diminuer les tensions avec certains collègues, mais permettrait de
surcroît de mieux valoriser la formation pratique aux yeux des élèves et d’employeurs potentiels.
2.7 Impact du module sur l’attractivité des ESC
Les enseignants des deux filières trouvent que la FPP a un impact très positif sur l’attractivité
des ESC aux yeux de futurs élèves. Les enseignants MPC sont confiants qu’il sera
possible de vaincre les résistances des élèves et de certains de leurs collègues et de bien
ancrer le module dans la culture de l’école; de leur côté, les enseignants DC ont l’impression
que les élèves aiment bien travailler dans le cadre des modules pratiques et sont convaincus
de l’existence d’une demande d’expériences pratiques sur le marché du travail (pour les
élèves, avoir fait la FPP constitue donc un atout qu’ils pourront faire valoir lors de la
recherche d’un emploi).
Les élèves DC estiment en majorité que le module a un impact positif sur l’attractivité de
l’école de commerce: beaucoup d’entre eux préfèrent la pratique aux cours scolaires, aiment
bien gérer eux-mêmes leur temps et leurs tâches et apprécient le fait que le module leur permet
de voir en pratique ce qu’ils ont appris en théorie. Quelques voix critiques déplorent le
manque d’authenticité de certains modules et trouvent qu’il faudrait encore en améliorer
l’organisation. Chez les élèves MPC, les avis sont cependant tout sauf édifiants: il n’y en a
pas un seul pour trouver que l’attractivité de l’école de commerce s’améliore grâce au module
– au contraire, ils estiment qu’elle en souffre (40 % jugent l’impact du module sur l’attractivité
de l’école „moyen“, 20 % „négatif“ et 40 % „très négatif“). Si les plus optimistes
d’entre eux trouvent les modules pratiques „supportables“ à condition qu’ils soient encore
298