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Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

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Entreprise „junior“ („Entreprendre Ensemble“) à l’ESC Porrentruy<br />

En outre, des solutions prometteuses ont été envisagées pour un certain nombre de problèmes<br />

qui ont été identifiés au cours des deux premières années du projet, comme le problème de la<br />

gestion du temps et de la surcharge de travail pour les élèves, le manque de motivation de la<br />

part de certains élèves, le manque d’infrastructures adéquates ainsi que la situation insatisfaisante<br />

due au fait que le module ne donne pas lieu à une note à part.<br />

Par rapport à deux aspects de ces adaptations, il faut cependant rester vigilant:<br />

Le fait de commencer le projet en deuxième année implique que les élèves auront tendance à<br />

être moins matures et à avoir moins de connaissances théoriques. D’un côté, cela pourrait<br />

avoir un effet négatif sur la gestion du temps, dans la mesure où davantage de cours théoriques<br />

doivent être donnés dans le cadre du projet; de l’autre côté, cela posera davantage le défi<br />

de mieux coordonner le contenu du module avec les enseignements théoriques dans différentes<br />

branches – un défi qui pourrait cependant représenter une grande chance en ce qui concerne<br />

une meilleure intégration du module dans le cadre scolaire – pour autant que davantage<br />

d’enseignants se rallient au projet.<br />

En ce qui concerne les prévisions selon lesquelles la motivation des élèves serait nettement<br />

meilleure si le module était proposé en option, la prudence reste de mise: pour que les élèves<br />

puissent faire un choix informé, il faudra bien leur présenter le projet avec ses avantages et<br />

ses inconvénients. Un des praticiens suggère d’ailleurs d’organiser la transmission<br />

d’expériences d’une génération d’élèves à l’autre, notamment dans le but de mieux les<br />

préparer aux difficultés qui les guettent. De même, tout indique que la motivation des élèves<br />

est fortement dépendante de la bonne marche du projet et de la qualité du choix du produit –<br />

des aspects qui ne dépendent pas uniquement de la motivation préalable des élèves.<br />

Outre les problèmes pour lesquels des solutions ont déjà été envisagées, une difficulté potentiellement<br />

plus sérieuse persiste:<br />

La collaboration entre l’école (les écoles), Créapole et Genilem doit s’améliorer – c’est par<br />

ailleurs le souhait de plusieurs acteurs concernés. Il semble crucial, en vue de la bonne<br />

marche du projet, qu’un rapport de confiance s’établisse entre les enseignants et les<br />

intervenants de Genilem, d’autant plus qu’ils sont appelés à coacher les élèves en commun.<br />

Au vu des informations récoltées, il semblerait que les causes de ce manque de confiance sont<br />

multiples et que des malentendus subsistent. Malheureusement, il est impossible, sur la seule<br />

base des données à disposition, de faire des recommandations concernant la manière dont une<br />

meilleure entente pourrait être trouvée.<br />

A Porrentruy, ce manque de confiance entre l’école, Créapole et Genilem n’a pas fait l’objet<br />

de remarques de la part des élèves et on peut donc supposer qu’il n’a pas eu des répercussions<br />

importantes sur le projet. Cela n’empêche pas qu’il s’agit d’un problème qui peut potentiellement<br />

mettre en danger la bonne marche du projet si l’on n’y prête pas suffisamment attention.<br />

Et une <strong>der</strong>nière difficulté qui n’a que partiellement posé des problèmes à Porrentruy, mais qui<br />

a l’air d’avoir joué un rôle important à Delémont, semble être inhérente aux modules du type<br />

entreprise „junior“. Elle concerne le choix du produit qui représente un moment très délicat<br />

au cours du module. En l’occurrence, le choix du produit effectué par un comité de sélection<br />

qui était appelé à choisir parmi des propositions émanant des élèves. Selon le représentant de<br />

Genilem, il est parfois difficile d’apprécier la réalisabilité des produits, car celle-ci „dépend<br />

énormément des élèves et des ressources qu’ils peuvent mobiliser ainsi que de leur motivation“.<br />

Et on pourrait ajouter que la motivation des élèves (et probablement aussi celle des<br />

coachs) dépend dans une large mesure du choix du produit. Au vu des expériences faites à<br />

Porrentruy et à Delémont, il semble intéressant de porter la réflexion sur deux points en particulier:<br />

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