29.12.2013 Aufrufe

Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

Zukunft der Handelsmittelschulen - Bbaktuell

MEHR ANZEIGEN
WENIGER ANZEIGEN

Sie wollen auch ein ePaper? Erhöhen Sie die Reichweite Ihrer Titel.

YUMPU macht aus Druck-PDFs automatisch weboptimierte ePaper, die Google liebt.

Teil II: Fallstudien zur Juniorfirma und kategoriespezifische Empfehlungen<br />

moment; or, l’emploi du temps des personnes de Genilem est très chargé, d’où des contraintes<br />

importantes en ce qui concerne la gestion des horaires. Ils estiment qu’en principe les<br />

enseignants peuvent se charger du coaching dès la deuxième année du programme. Genilem<br />

serait donc surtout une aide au démarrage du programme dans une école. Ce rôle important<br />

d’un apport externe lors du démarrage est par ailleurs confirmé par un des responsables qui<br />

fait observer qu’il serait „difficile de monter à l’école un tel projet sans aide extérieure et sans<br />

avoir à sa disposition des enseignants qui ont déjà géré un projet similaire“. A partir de la<br />

deuxième année, ils souhaiteraient pouvoir avoir recours aux gens de Genilem uniquement<br />

lorsque le besoin se manifeste.<br />

Troisièmement, l’école a envie de s’éloigner un peu du cadre prévu par Genilem VS, notamment<br />

en ce qui concerne la durée du projet (3 semestres au lieu de 2 semestres) et l’organisation<br />

de l’équipe (comité de direction au lieu d’un seul directeur parmi les élèves). De même,<br />

les enseignants et les responsables ont l’impression que la logique de Genilem tend parfois<br />

trop vers la spécialisation des élèves au sein du groupe. Les objectifs pédagogiques ne correspondraient<br />

pas toujours aux objectifs en vue du bon fonctionnement de l’entreprise<br />

„junior“. Ainsi, Genilem ferait très tôt un bilan de compétences pour dégager les compétences<br />

„naturelles“ de chaque élève. Ensuite, les divisions de l’entreprise seraient faites selon ces<br />

compétences. De même, les enseignants ont l’impression que le but principal d’une des intervenantes<br />

consistait à faire tourner l’entreprise en s’appuyant au mieux sur les compétences<br />

présentes parmi les élèves. Or, comme l’un des responsables le fait remarquer, ce qui importe<br />

pour l’école, est qu’un apprentissage se fasse, le succès commercial étant tout à fait secondaire.<br />

Quatrièmement, les responsables et les enseignants estiment pouvoir bénéficier d’un meilleur<br />

rapport qualité/prix en ayant recours à des gens de la place lorsque le besoin se manifeste. De<br />

ce point de vue, il serait souhaitable que l’école puisse gérer une enveloppe budgétaire ad hoc<br />

au lieu de se voir imposer les services de Genilem par le biais de Créapole. Cela leur permettrait<br />

également de défrayer les intervenants locaux, car pour l’instant, ceux-ci travaillent<br />

sur la base d’un bénévolat et les enseignants se trouvent donc un peu mal à l’aise de les<br />

solliciter davantage, même si cela était souhaitable du point de vue pédagogique.<br />

Et finalement, des remarques faites par différentes personnes dans le cadre des entretiens<br />

laissent entendre que la relation entre les écoles et Créapole pourrait être meilleure. Cela ne<br />

facilite probablement pas la tâche des écoles en ce qui concerne la coordination avec<br />

Genilem.<br />

Du côté de Genilem, la personne interrogée se félicite que les enseignants aient été très<br />

impliqués dans le projet et confirme en partie les constats faits par ces <strong>der</strong>niers en concédant<br />

qu’il „faudrait peut-être des interventions plus ciblées“ pour permettre aux élèves d’agir plus<br />

de manière entrepreneuriale. Elle a d’ailleurs eu l’impression que le regard externe qu’elle<br />

apportait „agaçait“ un peu les enseignants, qu’ils „voulaient gar<strong>der</strong> le project lead“. Selon<br />

elle, l’échange ne s’est pas encore très bien mis en place. Pourtant, à Porrentruy, la situation<br />

se serait améliorée avec le temps, tandis qu’à Delémont, cela aurait été plus dur (mauvais<br />

choix du produit; mauvaise motivation des élèves). Or, elle fait remarquer que, par rapport<br />

aux autres 13 projets qu’elle suivait, celui de l’ESC Delémont était „un cas particulier“.<br />

Concernant la fréquence des visites, le représentant de Genilem trouve qu’une visite par mois<br />

est optimale. Pour lui, c’est un bon rythme, à condition qu’il garde le contact avec le projet<br />

entre deux visites. Il est donc très important qu’il reçoive les procès-verbaux de toutes les<br />

réunions des enseignants – ce qui n’aurait pas toujours été le cas pour Porrentruy. De son<br />

point de vue, les interventions d’un coach externe dans les classes restent indispensables.<br />

176

Hurra! Ihre Datei wurde hochgeladen und ist bereit für die Veröffentlichung.

Erfolgreich gespeichert!

Leider ist etwas schief gelaufen!