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VORWORT DES HERAUSGEBERS - Thorolf Lipp

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Die wichtigsten Mythen der Sa<br />

une feuille de latanier, laquelle se trouvait sous ce cocotier. Un jeune coco à noix à peine formée<br />

se trouva là à point, restant attaché au spathe; le jus coulait leur servait de lait. Ils se mirent<br />

à construire la maison commune d’abord, puis des maisons particulières. Ils demeuraient<br />

tous dans la maison commune. Celui d’entre eux qui s’appelait Barkulkul dit: nous mourrons<br />

tous et nous disparaîtrons et aucun home ne demeurera sur la terre. Je vais faire un être d’une<br />

certaine manière: ainsi nous resterons sur la terre. Donc il leur dit: allons tous ‘monter’ des<br />

châtaignes et reversent avec leur charge. Et Barkulkul dit: Faisons les rôtir sur la braise. Lorsque<br />

les châtaignes furent cuites, Barkulkul dit: Mangeons-les. Et ils les mangèrent. Barkulkul<br />

prit alors une châtaigne et la lança sur le ‘sixième’ de ses frères, et elle se colla sur les ‘parties’.<br />

Cet home se mit à pleurer et esseya de décoller la châtaigne; elle résista d’abord, puis se<br />

détecha avec les ‚parties’: il était devenu une femme. Tous alors lui dirent: va-t-en dans une<br />

maison particulière, et la nouvelle femme s’en alla dans une maison particulière. Et les homes<br />

dirent à la femme: prends cette feuille de bananier; et elle l’effilocha en se servant de la nervire<br />

de la feuille d ‘palmier d’ivoire’, et s’en fit une ceinture. Les homes habitaient dans la<br />

maison commune. Barkulkul leur dit: Dites donc, ce n’est pas tout. Que mangerons-nous avec<br />

notre nourriture? allons chercher quelques condiments. Il envoya alors le ‘sixième’ d’entre<br />

eux chercher du feu pour faire la cuisine dans la maison commune. Il partit donc vers la<br />

femme et lui dit (cette femme s’appelait Sermop = la châtaigne fendue): Je vais prendre un<br />

peu de feu. Sermop lui dit: ‘mon frère” (waiwinik, T.L.), prends du feu. Et il prit du feu et<br />

retourna dans la maison commune. Les cinq autres lui demandèrent: tu as pri du feu, et comment<br />

t’a-t-elle appelé? L’homme répondit: elle m’a appelé son ‘frère’- Et ils firent la cuisine.<br />

Barkulkul envoya le ‘cinquième’: va chercher des valves de coquillage. Il partit et demanda à<br />

Sermop: Je viens chercher des valves de coquillage. Et Sermop lui dit: ‚mon père’ (tsat, T.L.)<br />

prends des valves de coquillage. Et cet homme prit des valves de coquillage et revint dans la<br />

maison commune. Et tous l’interrogèrent. Tu es allé et comment t’a-t-elle appelé? Il répondit:<br />

elle m’a appelé ‘son père’. Et ils envoyèrent le ‘quatrième’: va chercher des légumes de la<br />

part de cette femme. Et il alla, et Sermop lui dit: ‘mon cousin’ (utnak, T.L.), que viens-tu me<br />

demander? Je viens chercher des légumes. Et il prit des légumes, et retourna dans la maison<br />

commune. Et ils interrogèrent: Tu es allé et quelle nom t’a-t-elle donné? Je suis allé, et elle<br />

m’a appelé son ‘cousin germain’. Ils envoyent le ‘troisième’ chercher une bambou. – Mon<br />

grand-père’ (bibi, T.L.) prend un bambou. Il prit un bambou et revint dans la maison commune.<br />

Et tous l’interrogèrent, et il répondit: elle m’appelé son ‘grand père’. Quand les légumes<br />

furent cuits, ils envoyèrent l’avant-dernier (le second): va chercher un peu d’eau de mer;<br />

et Sermop lui dit: ‘mon fils’ (wantsuk, T.L.), prends de l’eau de mer. Il prit de l’eau de mer,<br />

revint vers ceux qui se trouvaient dans la maison commune et ils arrosèrent leurs légumes<br />

avec de l’eau de mer, et ils lui demandèrent: Tu es allé et que t’a-t-elle dit, à toi? – Elle m’a<br />

appelé ‘son fils’. Quand ils eurent mangé, Barkulkul alla en dernier lieu, et dit à Sermop: Sermop,<br />

je vais prendre un peu d’eau. Et elle dit à Barkulkul: prends de l’ eau, ‚mon très cher’;<br />

mais quel eau prendras-tu, ‚mon ami’, ‚mon sorcier chérie’ (tarit, loas, T.L.) ? Et Barkulkul se<br />

mit à sourire; il prit de l’eau, et retourna dans la maison commune. Ils lui dirent: Tu es allé et<br />

que t’a-t-elle dit? Il répondit: elle m’a appelé son ami, son sorcier chérie. Ils dirent. C’est<br />

bien, c’est toi qui l’ épouseras. Le soir venu, les cinq homes demeurent dans la maison commune;<br />

et Barkulkul se rendit près de la femme et l’épousa. Et ainsi les homes demeurent sur la<br />

terre, et se multiplièrent. “<br />

( Tattevin 1929: 984 f.)<br />

Den Namen Barkulkul kann man mit „Gott“ übersetzen. Zumindest tun das die<br />

Sa selbst, denn wenn in ihrer Sprache von Barkulkul die Rede ist, wird im Bis-<br />

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