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VORWORT DES HERAUSGEBERS - Thorolf Lipp

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Die wichtigsten Mythen der Sa<br />

tas mit zwei besonders großen juban Masken.) Betrachten wir nun einen Mythos,<br />

der uns eine Antwort auf die Frage gibt, wie bzw. warum der Tod in die<br />

Welt kam und wie die Menschen damit umgehen:<br />

IV. Der Mythos von Marelul<br />

Un jour, Barkulkul vit que la mer était belle; il se creusa une pirogue et partit à Ambrin.<br />

Avant de partir, il dit à sa femme: tu resteras dans la maison wahmat. Et la femme rentra dans<br />

la maison et Barkulkul ferma la porte, en faisant, au moyen d’une liane, un dessin semblable à<br />

une toile d’araignée. Puis, il lui dit: Je reviendrai, et je verrai la porte, si ce dessin est dérangé,<br />

défait, c’est que quelqu’un sera venu te voir. Un des frères de Barkulkul s’appelait Marrelül<br />

(Marrélül= le devenu blanc (ma, rre ou dre= clair; et lül= blanc). Barkulkul se dirigea vers<br />

Ambrin et y séjourna quelque temps. Et Marrélül alla à la chasse; il visa un oiseau, sa flèche<br />

partit, revint et tomba avec bruit sur la maison de Barkulkul: « Wahmat », c’est toi qui à pris<br />

ma flèche avec laquelle j’ai tiré sur un oiseau. Et « Wahmat » répondit: Non, non. Je ne l’ai<br />

point prise. - Si, tu t’en es emparée. C’est vrai ! Je mens, ta flèche est ici. Marrélül lui dit:<br />

Jette la moi dehors. Wahmat répondit: Viens dans la maison. Et Marrélül ouvrit la porte, entra<br />

et prit sa flèche, après avoir violé la femme; puis, il sortit, et referma la porte, mais ne la ferma<br />

pas bien. Barkulkul revint d’Ambrin, et il dit à Wahmat: Qui a ouvert la porte ? La femme<br />

dit: Personne n’est venu dans la maison. Elle ne dévoila pas Marrélül, ne dit rien de son acte.<br />

Barkulkul dit: Si, si, quelqu’un est entré dans la maison; il n’a pas bien refermé la porte. La<br />

femme nia tout, ne dit rien. Barkulkul alla alors dans la maison commune, et interrogea les<br />

hommes: Qui est allé dans ma maison? Et il dirent: Mais personne n’est entré dans ta maison.<br />

Et Marrélül cacha tout, et ne dit rien. Mais Marrélül se dit: Je connaîtrais bien l’homme: Faisons<br />

des dessins. Et il firent des dessins semblables à des toiles d’araignées, et leurs dessins<br />

étaient bien faits. Barkulkul les examina, mais aucun ne ressemblait à celui qu’il avait fait sur<br />

sa porte, et il se dit en lui-même: Tiens, c’est Marrélül qui est entré chez moi. Le lendemain,<br />

Barkulkul leur dit: Allons tous à la chasse, deux par deux. Et il dit à Marrélül: Allons tous les<br />

deux ensemble. Et ils partirent tous les deux ensemble et ils arrivèrent dans un champ<br />

d’ignames. Barkulkul dit: Creuse cette igname. Et Marrélül creusa l’igname qui était longue,<br />

et fit un grand trou pour cela, et en enleva la terre. Barkulkul dit: Encore, le trou n’est pas<br />

assez grand, tu ne vois pas le bout de l’igname, creuse encore. Et Marrélül creusa de nouveau.<br />

Et il descendit dans le trou et enleva l’igname qui était longue. Alors Barkulkul tua Marrélül<br />

dans le trou de l’igname, puis il alla couper un régime de bananes et le déposa dans le trou. Et<br />

ils revinrent au village, et tous demandèrent où était Marrélül. Et Barkulkul dit: Je ne sais pas,<br />

je ne l’ai pas vu, il est allé dans un endroit, et moi dans un autre: il reviendra. Au bout de trois<br />

jours, les bananes étaient mûres. Et le quatrième jour, Barkulkul appela sa femme et ils partirent<br />

tous les deux vers le champ d’ignames. Et Barkulkul dit à la femme: Gratte la terre. Et<br />

elle gratta la terre et sentit une mauvaise odeur. Et Barkulkul dit: Prends ces bananes et mange<br />

les. Et la femme dit: Non, non, elles sentent mauvais, qui pourrait les manger ? Elles sentent<br />

mauvais. Et Barkulkul dit: Mange ces bananes, je le veux, parce que Marrélül est allé te voir<br />

dans ma maison, et tu me l’as caché; c’est pourquoi tu mangeras ces bananes. Et elle les mangea.<br />

Et tous les deux revinrent chez eux. Et la femme dit: Barkulkul a tué Marrélül. Et tous<br />

s’écrièrent: Pourquoi l’as-tu tué ? Barkulkul dit: Il est entré dans ma maison, je le lui ai demandé,<br />

et il n’a pas avoué, et la femme aussi. Au bout de cinq jours, il ressuscitera, je le lui ai<br />

dit. Et Marrélül ressuscita le cinquième jour, et ils le virent, mais il sentait mauvais. Et quelqu’un<br />

dit: Tu sens mauvais, va-t-en. Et Marrélül pleura, et dit: Barkulkul m’a dit de revenir.<br />

Et Barkulkul arriva et aperçut Marrélül qui lui dit: ils me méprisent tous et disent que je sens<br />

mauvais. Barkulkul dit: C’est vrai, va-t-en; pars, mais ne reviens plus; pars pour rester. Et<br />

nous mourrons tous, et nous irons tous dans ton village, qui s’appelle Lon Wé. Il ne ressuscita<br />

plus. Et les hommes meurent. Mais Barkulkul ne voulait pas mourir. Il emporta ses affaires,<br />

prit des ignames, des taros, des fruits à pain, des cocos, des amendes, des pommes de cythère<br />

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