VORWORT DES HERAUSGEBERS - Thorolf Lipp

Die wichtigsten Mythen der Sa
etc. etc. et partit; sa femme et quelques autres le suivirent. Ils partirent et prirent le chemin du
bord de mer et ils disparurent au delà de l’horizon. Quand Barkulkul arriva au bord de mer, il
prit une feuille d’un arbre appelé muila, en frappa la mer, et la mer s’ouvrit. Et les hommes
qui se trouvaient dans la brousse apprirent que Barkulkul était parti. Ils allèrent à sa recherche,
mais ne le trouvèrent pas. Ils suivirent le chemin qu’il prit, mais ne l’aperçurent point. Et ils
pleurèrent, et demeurèrent. Et ils moururent et allèrent dans l’endroit où habite Marrélül: Lon
Wé. Quand Barkulkul était encore au milieu d’eux, ils avaient de la nourriture en abondance.
Barkulkul disait qu’une chose fût, et elle était. Sa parole donnait la nourriture. Et aujourd’hui
qu’il est parti, la nourriture fait défaut, et il faut travailler dur pour s’en procurer.
(Tattevin 1929:987)
Auch hier steht die Beziehung zwischen Männern und Frauen im Mittelpunkt
der Geschichte. Eine Frau ist der Grund für den Tod Mareluls. Sie hat ihn verführt
und er muß für sein Verlangen mit dem Tode bezahlen. Dieses Bild ist
kein Einzelfall, der Topos wiederholt sich vielmehr mehrfach, Frauen sind also
auch in anderen Mythen für den Einbruch des Todes in die Welt verantwortlich.
Mélésia, einer der wichtigen Kulturheroen der Sa, kennt als letzter noch das Geheimnis
des ewigen Lebens. Es besteht darin, daß er seine Eingeweide gesondert
von seinem Körper in mit magischer Kokosmilch getränkten Blättern der wilden
Taro aufbewahrt. Seine Frau, die (wie es auch heute noch sein sollte) aus einer
anderen, und daher potentiell feindseligen Familie (buluim) stammt, findet es
heraus und tötet ihn:
V. Tod von Mélésia.
Et Mélésia vivait, et il se récréait, et les hommes vivaient tous en amis; mais ils vivaient en
amis trompeurs près de Mélésia, afin de connaître son secret. Et, dans ce but ils lui donnèrent
une femme. Un homme lui donna sa fille, et Mélésia l’épousa. Cet homme avait dit à sa fille:
va et regarde bien ses façons. Et un jour, ils se dirent que la femme savait maintenant. Et les
gens de la tribu Kautas firent la guerre et vinrent trouver Mélésia. Mélésia râpait un gâteau de
taros et il aperçut les Kautas, et dit: Tiens! Mes ennemis! Et il laissa là son gâteau de taros et
prit son bâton sans son arc; et sa femme le regardait et le suivait des yeux, et elle vit qu’il déposait
ses boyaux dans de l’eau contenue dans des feuilles du taro sauvage, et il sortit, s’en
alla et fit la guerre aux « Kautas », et il en tua un « cent ». Les Kautas tirèrent sur lui, mais il
ne fut pas atteint. Mélésia une fois parti, sa femme alla voir l’endroit où il avait déposé ses
entrailles dans les feuilles, et toute l’eau s’écoula, et les entrailles de Mélésia se desséchèrent.
Mélésia déposait ses entrailles dans l’eau, et l’eau les faisait vivre. Mélésia revint, et il vit que
toute l’eau s’était écoulé des feuilles; et il ne put avaler de nouveau ses entrailles. Et il dit: Je
vais mourir; qui est allé dans le lieu où je les déposais? Et la femme dit: He! je ne sais pas. Et
Mélésia dit: He! Toi seul es allé; j’ai reconnu les traces de tes pieds; toi seule es la cause de
ma mort, et je vais mourir. Et il se coucha, et il mourut.
(Tattevin 1929:1003)
Frauen sind eine ständige potentielle Gefahr, man kann ihnen selbst dann nicht
trauen, so suggeriert der Mythos, wenn sie nahe Verwandte sind. Denn auch
dann, so könnte man meinen, bleiben sie Fremde, da sie ja ursprünglich aus einer
fremden buluim gekommen sind. Im Übrigen könnten sie verhext sein, ohne
daß man es merken würde.
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