VORWORT DES HERAUSGEBERS - Thorolf Lipp

Die wichtigsten Mythen der Sa
also zweifelsfrei bereits zu Tattevins Zeit (1910 – 1929). Die mythischen Verweise
auf Bunlap hingegen sind alles andere als einheitlich. In einer 1931 von
Tattevin veröffentlichten Sammlung von Sa Mythen taucht in einer Geschichte,
die Tattevin „Légende de la mer“ genannt hat, ein Landstrich auf, der „Bunglap“
genannt wird (Tattevin 1931:496). Ein weiterer Verweis auf Bunlap findet sich
in einem anderen Mythos, den Tattevin 1929 unter dem Namen „Mélésia et
Bunglap“ veröffentlichte. Mélésia, einer der sechs ersten Menschen, trifft hier
einen furchtlosen Krieger mit Namen „Bunglap“ (Tattevin 1929:996). Dieser
Mythos korrespondiert mit den Aussagen einiger meiner Informanten, die immer
wieder bestätigt haben, daß es tatsächlich einen Mann mit Namen „Bunlap“ gegeben
habe, der das Dorf vor nicht allzulanger Zeit gründete. Weitere Details
allerdings gab keiner meiner Informanten preis. Sei es, weil sie diese nicht
(mehr?) kennen, oder, weil sie kein geheimes Wissen verraten wollen bzw. dürfen.
Es gibt darüber hinaus einen von Tattevin aufgenommenen Mythos, der von
einer Begebenheit spricht, die eigentlich mit der Gründung von Bunlap nichts zu
tun hat. Zwar wird hier ein Männerhaus zerstört, es wird aber nicht vom Bau
eines neuen gesprochen, weshalb der Mythos keine ausgesprochene Gründungsgeschichte
ist. Dennoch wird dieser Mythos in späteren Geschichten wieder aufgegriffen,
diesmal aber wird das gezielte Bemühen bestimmter Gruppen sichtbar,
Ansprüche, z.B. Vorrechte an Land, zu legitimieren. Es ist ausgesprochen
interessant, das ältere Material mit den heutigen Versionen zu vergleichen, weil
dadurch sehr verschiedene Legitimationsstrategien unterschiedlicher buluim
sichtbar werden, Land für sich zu reklamieren. Betrachten wir zunächst die älteste
überlieferte Fassung der Geschichte:
X. Mythos von der Schlange
Un homme s’appelait «Serpent ». Son corps était le corps d’un serpent, la tête étai celle d’un
homme. Ce serpent enfanta un fils. Et il était allongé sur un arbre (appelé liaolas), et sa tête
reposait sur une des branches. Et cet arbre se trouvait près de la maison commune. Et le serpent
conversait avec les hommes. Et un jour les vrais hommes firent la cuisine au four canaque,
puis ils descendirent au bord de mer et se baignèrent dans la mer. Le fils du Serpent avait
des plaies. Et le serpent dit aux hommes : Portez mon fils au bord de mer, parce qu’il a beaucoup
de plaies et vous l’a baignerez. Mais ils avaient horreur de ces plaies et dirent : qui le
portera ? nous ne le voulons pas ; ses plaies nous font horreur. Celui qui partit le denier porta
le fils du Serpent et descendit et déposa le fils de Serpent sur le sable ; il ne voulait pas le laver
lui-même, tellement ses plaies lui faisaient horreur. Et il dit : Je ne veux pas le laver, je
vais le jeter à la mer. Et il prit une écorce d’un arbre appelé wah-iép, mit le fils du Serpent
dessus, et jeta le tout dans la mer qui l’emporta au loin.
Lorsqu’ils remontèrent au village, le serpent leur demanda : Où est mon fils ? Et les hommes
lui répondirent : il est encore au bord de mer, ceux qui y sont encore le porteront ce soir. Et le
serpent d’approuver et dire : C’est bien ! – D’autres remontèrent vers le soir, et il leur demanda
; Où est mon fils ? C’est toi le dernier, tu me le conduis ? Il répondit : Non je ne sais où est
ton enfant, j’ai aperçu quelqu’un qui le jetait dans la mer, et la mer l’a emporté. Et le serpent
se mit à pleurer son enfant, il pleura, pleura, es ses pleurs coulèrent sur la maison commune.
Et le soir venu, les hommes prirent leurs repas dans la maison commune ; et le serpent monta
sur un arbre qui dominait la maison commune et parla aux hommes : Vous mangez, mais vous
ne sortirez pas d’ici. Et le serpent se mit à quatre pattes sur la maison commune. Et ils
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