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Genese de la cuisine..

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Huile d’olive<br />

Il faut cueillir les olives un peu avant leur maturité<br />

complète, lorsqu’on veut avoir <strong>de</strong> l’huile fi ne.<br />

Stéphanie Félicité <strong>de</strong> Saint-Albin, Comtesse <strong>de</strong> Genlis (1746-1830),<br />

Maison rustique, t. III.<br />

La présence d’huile d’olive est confirmée à Montréal dès 1657 :<br />

« Jusqu’alors, on s’était servi <strong>de</strong>s lucioles pour luminaire <strong>de</strong>vant le<br />

tabernacle : elles furent remp<strong>la</strong>cées par <strong>de</strong> l’huile d’olive, qu’il avait<br />

été impossible <strong>de</strong> se procurer faute <strong>de</strong> ressources. Le nouveau curé fi t<br />

les frais <strong>de</strong> cette dépense jusqu’à ce que <strong>la</strong> paroisse pût s’en charger 35 . »<br />

Le 27 octobre 1662 à Québec, dans une Requête <strong>de</strong> Maurice Pou<strong>la</strong>in<br />

dit <strong>la</strong> Fontaine, procureur fi scal, contre le sieur Niel, il est écrit « qu’il<br />

lui livre un baril d’huile d’olive que François le Maistre aurait enlevé<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaloupe lui appartenant et que lui envoyait Arnault Peré, marchand<br />

<strong>de</strong> LaRochelle. Ordonné audit le Maistre <strong>de</strong> remettre le baril entre<br />

les mains dudit sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fontaine, avec les frais du procès. » Le<br />

10 août 1664, un notaire écrit : « Protestation <strong>de</strong> Pierre Dandonneau<br />

dit <strong>la</strong> Jeunesse, à l’encontre <strong>de</strong> Alexandre Petit, marchand<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Rochelle, <strong>de</strong> tous dépens, dommages et intérêts ; faute par ledit Petit d’avoir<br />

envoyé un baril <strong>de</strong> 100 livres d’huile d’olive dont il aurait eu paiement. » Nous<br />

trouvons encore dans nos archives : « À <strong>la</strong> requête <strong>de</strong> Pierre Berthelot, aubergiste,<br />

domicilié au quai du Cul-<strong>de</strong>-Sac, assignation du nommé Gentil, maître canonnier<br />

sur le navire L’Hidremè<strong>de</strong>, afi n qu’il paie au requérant <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 10 livres et 15<br />

sols pour <strong>de</strong> <strong>la</strong> boisson et <strong>de</strong> l’huile d’olive, 26 mai 1747. » Le 9 août 1755 : « Cause<br />

entre le sieur Guil<strong>la</strong>ume Estèbe, conseiller au Conseil supérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-<br />

France, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur, comparant par maître Jean-Antoine Sail<strong>la</strong>nt, notaire royal,<br />

son procureur, contre le sieur Louis Hardouin, capitaine du navire L’Aimable<br />

Marguerite, défen<strong>de</strong>ur, comparant par le sieur Decharnay, son procureur, est<br />

donné acte au <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ses off res, il lui est permis <strong>de</strong> se justifi er par enquête<br />

sommaire à propos d’un baril d’huile d’olive qui aurait défoncé selon lui par une<br />

pierre ou intentionnellement et non par <strong>de</strong>s avaries. »<br />

376 genèse <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>cuisine</strong> québécoise

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