XXVI Congreso Internacional de Americanistas

On the Eskimo Language
PAR
WILLIAM THALBITZER
MonsÍeur le président.
Mesdames et messieurs:
Puisque je viens en Espagne pour la premiere fois je dois m'excuser
devant vous de ne savoir encore parler votre belle langue et d\~tre obligé
de me servir d'une langue étrangere, qui n'est meme pas la mienne.
C'est le pays de Danimarca(que nOus nous-memes appellons Danmark)
qui vous salue par ma voix. Le pays du gran conteur Hans C. Andersen,
du philosophe SfJren Kier;kegaard, de l'ethnologue Knrud Rasmussen
-notre pays qui de la plus lointain antiquité jusqu'á nos jours a conservé
son indépendance, ce pays ou naquit le prince H amlet le héros du drame
lmmortel de Shakespeare- le prince Danois qui plongé dan s de profondes
reflexions envisageait toutes contingences en murmurant
«to be or not to be that is the question».
Les rapports du Danimarca á la science Américaniste sont fondés
sur ceci: c'est a nous qu'appartiens le Groenland, la grande ile septentrionale
du continent américain, la plus grande lle de cet archipel que les
Esq$tinwux ont été les. premiers adécouvrir.
Evangelisés par un missionaire dano-norvégien les Esquimaux ont
depuis longtemps déjá pris part a la culture mondiale. A present tout
Esquimaux Groenlandais sait lire et écrire, il connait le monde et I'univers
a travers les li vres.
Je viens justement de rentrer de Groenland apres un été passé dans ce
pays du soleil minuit -mais ou, en l'hiver regnent les neiges et les brumes
et une nuit presque constante. Un pays des plus grandes contrastes.