XXVI Congreso Internacional de Americanistas

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Je vous salue de la part des ethnologues danois, plus spécia'lement de
nos américanistes, L a plupart d'entre nos ethnologistes, danois font partie
de la «Société des Américanistes de Paris» .
Depuis bien des années nous Scandinaves avons suivi ces congres des
Américanistes et cette foi s c'esl moi qui a été chargé de présenter les
hommages du Danemark au Congreso GIDire a vous -fils des grandes explorateurs
et «conquistadores» de l'Amérique centrale el l' Amérique du
Sud!
Ce sont les peuples nordiques qui ont découvert l' Am.~óque la plus
septentrionale. Leurs ancetres venaient de la Scandinavie, d'lcelande,
d'Angleterre. Je vous souviens des nOms des vikings comme Eri.c Raudi
et Leif hinnHepni (Eric le Rouge et Leif I'heureux).
Et apr'es cinq siecles, ensemble un roi de Danemark, Christiernus 1
et le prince Enlieo N avigador ,de Navarra. ont donné la premiere impulsion
.a l'expédition qui conduisit a la d écouverte de l'Amérique du
N ord, vingt ans avant Christophe Colomb - la découverte de Labrador
(Lavorador) el Terra do Bacalhao ( le pays des morues'), i. e. NElwfOl1l1dland,
Depuis lors (1472) les Danois ont comrnencé et continué leurs études
SUr les Esquima'llx les plus orientales, spécialement (;eux du Groenland.
Voila.pourquoi I'Américanisrne septentrional e a trouvé un point d'app'ui
solide chez naus autres Danois.
Nous voulons bien 'coopérer avec ceux qui ont recherché I'Amérique
au Sud des Esquimaux, avec les historiographes et ethnographes. des indiens,
des Peaux-rouges jusque a la terre de Feu. La science du nouveau
monde est ouverte il nou s tous, meme si les pays ferment leurs frontieres
terrestres.
D ans le monde de ['esprit on ne connait pas de frontieres politiques,
la liberté et l'humanité sont encore une puissance dans le monde, meme
si elles sont combattues par des idées contraires. Dans les pays du nord
d'oll je viens I'esprit démocratique reigne constamment ainsi que le respect
de I'hospitalité spirituelle.
lei en Espagne je crois reconnaitre la meme heureuse mentalité a
laquelle j'apporte le salut du nord.
* * *
Et maintenant permettez-moi ele continuer en Anglais, une langue qUl
se rapproche plus a la nQtre que le Fran